Projet de 32 logements au Long Thier, à Huy: un « non » définitif
Le projet de quatre blocs de huit logements au Long Thier, c’est un nouveau " non " du collège. Définitif ? Oui, sauf que le promoteur peut aller en recours.
Publié le 05-12-2022 à 18h11 - Mis à jour le 05-12-2022 à 18h12
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Le projet de la société SHC, de Diegem, avait déjà été recalé par le collège communal hutois. En octobre dernier, le bourgmestre et ses échevins remettaient un avis négatif sur la construction de quatre blocs de huit appartements au Long Thier, dans le quartier des Golettes à Tihange. L’étape suivante, c’était celle du passage devant le fonctionnaire délégué à la Région wallonne qui a suivi le collège hutois ; il s’est lui aussi opposé au projet. Retour devant le bourgmestre et les échevins de Huy qui, hier lundi, ont rendu un avis négatif. Définitif ? Pas nécessairement. "La société peut toujours déposer un nouveau projet sur base des remarques qui ont été faites ou bien aller en recours", explique André Deleuze, échevin de l’Urbanisme.
La société SHC avait ainsi introduit une demande de permis d’urbanisme pour la construction de quatre immeubles à appartements à Tihange. En tout, 32 appartements que la société espérait ériger dans le quartier des Golettes sur un terrain d’1,5 hectare enclavé à l’arrière du Clos des chasseurs ardennais. Le projet prévoyait quatre blocs d’une hauteur de 12,30 mètres avec 66 places de parking. Le promoteur prévoyait la création d’une voirie privée donnant sur les Longs Thiers. Aucune concertation préalable, qui aurait pu aiguiller le promoteur, n’avait cependant été engagée. Ce qui lui aurait permis de déjà baliser le terrain en fonction de conditions qu’auraient déjà pu émettre les services communaux. À l’annonce de ce projet, plusieurs riverains s’étaient d’ailleurs mobilisés et avaient marqué leur désaccord dans le cadre de l’enquête publique.
Les raisons de l’avis négatif du collège communal, qu’a suivi le fonctionnaire délégué ? "Toutes les terrasses projetées donnent sur les jardins des maisons, explique l’échevin Deleuze. Il y a aussi une raison liée aux risques d’inondations " accrus dans cette zone. Le collège a aussi épinglé, notamment, la différence de gabarit entre ces immeubles et les maisons existantes. Le promoteur en restera-t-il là ? Il peut donc toujours introduire un recours.