Un pont musical entre deux mondes
Soirée rock et festive à l’Atelier rock de Huy qui a hébergé le premier concert tout public des Québécofolies.
Publié le 28-05-2022 à 06h00
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La musique sans frontières avec, comme citoyens du monde, les musiciens venus d’outre-Atlantique: voilà l’esprit des Québécofolies qui ont eu lieu de mardi à ce vendredi soir, à l’Atelier rock et au centre culturel.
En amorce de deux soirées de concerts tout public, après ceux programmés en jauges restreintes à destination d’un jury chargé de sélectionner les formations qui fouleront la scène des Francofolies cet été, place était donnée au rock, mercredi à l’Atelier rock hutois.
"Pour nous, c’est un fameux défi de travailler en partenariat avec d’autres opérateurs culturels car on sort de nos habitudes, précise Anne Wathelet, programmatrice au centre culturel de Huy, partenaire de l’événement avec l’Atelier rock et le centre culturel d’Amay. Pour les artistes, c’est intéressant de jouer devant un public diversifié qui n’est pas composé que de personnes issues d’un jury. C’est l’occasion aussi de faire découvrir, à un grand public, des artistes québécois francophones qui traversent l’océan."
Ce qui était le cas, mercredi, pour Mat Vezio, Salomé Leclerc, Pierre Guitare, Winston Band et Antoine Corriveau, avec chacun leur style et leur identité artistiques.
Bien connus chez eux, c’est en ambassadeurs de leur musique qu’ils ont foulé la scène de l’Atelier rock avec des titres de leurs albums chantés en français avec une section rythmique apportée par une instrumentalisation pêchue pour le plaisir d’un public en attente de découvertes et de nouveautés.
Autres soirées programmées ces jeudi et vendredi, les deux concerts aux couleurs variées qui accueillaient un bel échantillonnage de la musique folk et urbaine venue en droite ligne du Québec francophone.