«C’est un contrat fort envahissant»
Il reconnaît ne pas faire partie du comité «pour ne pas le politiser». Mais le conseiller communal Grégory Vidal se fait le porte-parole des riverains de Ben-Ahin.
Publié le 09-10-2021 à 06h00
Qui, selon lui, se posent beaucoup de questions suite au courrier reçu. Courrier où on leur demande, selon Grégory Vidal, l’autorisation de venir vérifier la cuve à mazout maintenant, mais aussi dans le futur et même si la maison est vendue. «On leur demande de signer un contrat où ils donnent l’accès à leur terrain pour vérifier leur installation, un accès permanent. Cela autorise aussi Vivaqua à les obliger à se mettre en conformité.» Ce qui est une bonne chose si la cuve à mazout fuit, effectivement. Mais cela les obligerait aussi à placer une cuve à mazout double paroi. Or, «quand on a une cuve de moins de 3 000 litres, ce n’est pas obligatoire. Il n’y a aucune obligation de double paroi sauf si on change la citerne.» Grégory Vidal et les riverains s’interrogent aussi pour l’avenir. Si dans dix ans la législation change et oblige à une triple paroi, seront-ils obligés de changer leur cuve à mazout s’ils ont signé le document? «La seule chose que la SPGE et Vivaqua peuvent exiger, c’est que les riverains leur fournissent un certificat de conformité car la loi exige que la citerne n’ait pas de fuite.»
Enfin, ce contrat que les riverains sont amenés à signer les engagerait sur le long terme. Mais aussi les nouveaux propriétaires de leur maison si celle-ci était vendue dans le futur. «En fait, signer ce contrat, c'est donner une servitude à une société…» Le fait de se sentir obligés de signer embête certains riverains. «Ce que les riverains désirent, c'est de ne pas être liés à un tel contrat fort envahissant, poursuit Grégory Vidal. Ils sont d'accord de remplacer leur cuve à mazout si elle fuit. Mais s'ils ont une citerne simple paroi et qu'elle ne fuit pas, la SPGE ne peut pas leur imposer une double paroi. Ou alors, que la société la leur paie.»