SÉRIE RENC’ART | DJ Furax, un artiste qui traverse les générations
En Belgique, le roi de la rétro house porte un nom: DJ Furax. Avant le MP4 et Spotify, il a fait danser et son nom a marqué plusieurs générations.
Publié le 20-09-2021 à 06h00
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Le début des années 2000 aura propulsé DJ Furax au rang d’icône pour de nombreux jeunes. Né dans une famille de passionnés de musique, Alexandre Schippers, de son vrai nom, découvre la musique à l’âge de 9 ans avec sa première batterie. À 15 ans, il achète ses premières platines qui ne l’ont plus jamais quitté. Aujourd’hui, plus investi que jamais, l’artiste hutois n’a pas disparu, bien au contraire. Il continue de faire danser et enchaîne de nouveaux projets musicaux. Retour sur le parcours d’un artiste qui s’est construit tout seul.
«Je suis toujours bien là et aussi fort qu'en 2005,2006 après le succès de "Big Orgus", sorti en 2003. Il y a un engouement énorme pour les années 2000 et le old school. Je n'ai jamais lâché, malgré des hauts et des bas. Je reste encore un artiste très actif.» Et pour preuve, son titre incontournable qui compte plus de trois millions et demi de vues sur YouTube dépasse aujourd'hui les frontières belges et s'ouvre à l'international. «J'ai eu la chance de signer Big Orgus sur le label "Smatch The House", celui créé par Dimitri Vegas et Like Mike, rappelle-t-il fièrement. On a fait ça juste avant le confinement. Donc on n'a pas vraiment pu l'exploiter mais il a vécu sur internet surtout en atteignant presque 4 millions en streaming. Voir le titre qui vous a fait connaître être remixé par les tops mondiaux, c'était pour moi une véritable opportunité et un souffle nouveau.» Le DJ n'a finalement jamais cessé d'exister. Il a enchaîné les festivals bien connus tels que Mysteryland, Bassleader, Qlimax ou Tomorrowland mais aussi entrepris de nombreuses collaborations et mixé aux côtés des plus grands artistes reconnus comme Yves Deruyter, David Guetta, Benny Benassi ou Martin Solveig. DJ Furax a ainsi traversé les générations. Le secret de sa longévité? «J'ai toute la génération de la trentaine qui était là à mes débuts et aujourd'hui, je fais danser les enfants des gens de ma génération, sourit le quadragénaire. Je pense que j'ai toujours su rester très authentique, très jeune dans mon état d'esprit et mon physique. J'ai toujours un look assez proche des gens. Mais je suis toujours resté dans ma ligne de conduite, des morceaux très pêchus, très festifs et très mélodieux.» Une musique commerciale et populaire qui aura permis au DJ de se réinventer et de pouvoir s'adapter, tel un caméléon. L'artiste hutois n'a pas dit son dernier mot, pas joué sa dernière note. Tant qu'il y aura des personnes à faire danser, qu'on se le dise, DJ Furax affichera présent.
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