VIDÉO | Josiane a croisé Belmondo, venu jouer un match de foot pour l’Oiseau bleu

«C'était en 1971, il y a tout juste 50 ans. J'avais alors 21 ans», se souvient aujourd'hui la Hutoise en feuilletant l'album photos de cet événement aux côtés de son époux Richard. «J'étais allée au match avec mes parents mais aussi plusieurs parents d'enfants souffrant d'un handicap. Il y avait notamment aussi Léopold Libert. Ces familles se battaient pour qu'on ouvre le centre L'Oiseau bleu, à Antheit.» Et les bénéfices de ce match de football des vedettes devaient revenir notamment à l'institution wanzoise. «Par qui le match était organisé? Je ne sais plus…» Mais la rencontre opposait des vedettes françaises et belges.

Et Josiane de feuilleter son album photos tout en se souvenant des têtes connues qu'elle y avait croisées. Belmondo mais aussi Claude Brasseur, Christian Marin, Hugues Aufray, Carlos, Jean-Pierre Cassel. Et du côté de l'équipe belge? Adamo, Stéphane Steeman,… mais aussi des journalistes comme l'Andennais Roger Laboureur, André Rémy. «Il y avait des sportifs aussi.» Gaston Reiff, Robert Vanacker, l'haltérophile Serge Reding, le coureur cycliste Pino Cerami.

Josiane Bruck, du haut de ses 21 ans, était du voyage avec son mari Richard. Alors que lui avait pu franchir la porte des vestiaires, cela lui avait été refusé à elle. «On ne voulait pas y laisser entrer les dames, se souvient la Hutoise. L'entraîneur de Sclessin m'a vue dans les couloirs, m'a demandé ce que je faisais là. Quand je lui ai expliqué, il m'a prise par le bras et m'a fait entrer dans le vestiaire des joueurs français.» Jean-Paul Belmondo était alors en train de se faire masser. Quelques mots échangés? Elle ne s'en souvient pas. «Je ne me rappelle pas lui avoir parlé. Peut-être a-t-on échangé un bonjour…»

Chaque équipe avait son capitaine. Pour les Français, c'était Belmondo et pour les Belges Adamo. «Ils se sont échangés les fanions.» Belmondo a défendu le goal français et Josiane Bruck l'a suivi durant toute la rencontre. «J'étais bien placée, j'étais juste derrière le goal français.» Le score? «4-2 mais je ne sais plus pour qui», sourit-elle. Ce qu'elle a aimé? L'ambiance, et puis la «chance exceptionnelle» de pouvoir rencontrer ces personnalités du petit écran et de la toile. «Belmondo était déjà alors une icône du cinéma français.»

Depuis, l'album est là, dans une armoire. Avec d'autres dizaines de photos. «Je l'ai ressorti quelques fois. Notamment quand j'ai rencontré Hugues Aufray ou encore des journalistes de la RTBF. Ils étaient tout contents de voir les photos.» Photos qu'elle et son mari ont prises tout au long de cette soirée mémorable.