SÉRIE RENC’ART | Faymonville: plus d’une corde à son arc
Musicien, dessinateur… Thierry Faymonville est un véritable touche-à-tout. Il fourmille d’idées avec plusieurs projets sur le feu.
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Publié le 30-08-2021 à 06h00
Thierry Faymonville a bien plus d'une corde à son arc. En effet, à la fois dessinateur, peintre, musicien et écrivain, l'artiste hutois est un véritable touche-à-tout. «J'ai débuté avec le dessin, se remémore-t-il. J'ai commencé tout petit. J'ai ensuite fait un graduat en arts plastiques à Saint-Luc, à Liège.» Il a notamment travaillé sur plusieurs BD.
Adolescent, alors qu'il était en secondaires à Saint-Quirin, il a commencé à écrire. «Je me souviens qu'un de mes profs avait vu mes textes et m'avait dit de me concentrer sur mes études plutôt que sur l'écriture.» Il a depuis sorti deux livres: «L'accordeur» et «Le bonheur à sa fenêtre».
Après avoir notamment été scénariste pour le magazine Spirou, graphiste pour une entreprise liégeoise spécialisée dans la conception de jeux vidéo, Thierry Faymonville est aujourd'hui professeur à l'école Saint-Roch, de Marche-en-Famenne. «Je donne cours de musique et de dessin.»
De nombreux projets à venir
Fidèle à lui-même, l'homme a de nombreux projets sur le feu. «Avec Bernard Tirtiaux, dans quelques jours, on sortira une adaptation, sous forme de livre illustré de son roman "Le passeur de lumière" dont l'histoire se déroule d'ailleurs à Huy.»
Il travaille également sur un album de reprises. «On reprendra "While my guitar gently weeps" des Beatles, du "Crowded House" ou encore "Doux", de Jean-Jacques Goldman.» Un projet pour lequel il s'est associé à plusieurs musiciens de la région. «Personnellement, je serai à la guitare et à la voix.»
Un livre intitulé Improbable est également en préparation.
«Il s’agira d’un recueil de témoignages de personnes qui ont vécu des expériences étonnantes, comme des hasards, des guérisons ou des morts imminentes.»
Et s'il ne pouvait plus pratiquer qu'un seul art? «Honnêtement, je ne saurais pas choisir. Tous les arts que je pratique sont importants.»
Mais ce n'est pas pour autant qu'il ne se voit pas vivre sans art. «Je crois que je pourrais m'arrêter. À ce moment-là, je pense que je voyagerais ou que j'irais élever des chèvres», conclut l'artiste hutois.
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