Le voisinage épuisé par des aboiements de chiens

Rues Axhelière et Entre Deux Portes à Huy, des aboiements gâchent la tranquillité des habitants. «On ne dort pas la plupart des nuits.»

« Le problème, c’est que les chiens restent dehors jour et nuit et que leurs propriétaires sont actuellement absents.» ©Yves Bircic

Julie De Pauw

Publié le 16-08-2021 à 06h00

Depuis maintenant deux mois, les habitants de la rue Axhelière et de la rue Entre Deux Portes, à Huy, sont dérangés par des aboiements incessants. Ceux-ci viennent de deux chiens situés sur un terrain à l'arrière d'une maison de la rue Entre Deux Portes. «Le problème, c'est qu'ils restent dehors jour et nuit. En journée, cela ne dérange pas forcément mais la nuit, ce n'est juste pas possible», explique les habitants du quartier, «On ne dort pas la plupart des nuits. Le week-end passé, ils ont, par exemple, aboyé de 2 h à 4 h du matin sans s'arrêter.» Les riverains ont déjà tenté d'interpeller les propriétaires des chiens mais ils gardent le plus souvent porte close.

Ils ont aussi déjà fait appel aux agents de quartier afin de venir constater la situation. «Ils ont envoyé l'inspecteur responsable du bien-être animal, qui est allé chez les propriétaires des chiens. Il a constaté qu'ils n'étaient pas maltraités. Mais ce n'était pas vraiment le but de notre appel.» Les policiers ont, à nouveau, été appelés sur place le week-end dernier durant la nuit où les aboiements étaient incessants. «Mais le problème, c'est que les propriétaires des chiens sont absents pour le moment. Et depuis, nous n'avons donc aucune nouvelle.»

Interpeller les élus

Aujourd'hui, les habitants des deux rues sont dépités. «On avait une certaine quiétude et maintenant, c'est fini.» Épuisés, les voisins comptent donc écrire une lettre à destination du conseil communal afin d'avertir les élus de leur situation et peut-être pouvoir trouver une solution à leur problème.

Du côté de la Ville de Huy justement, Éric Dosogne, le bourgmestre f.f., n'est pas au courant de la situation. «Mais ils peuvent me contacter par mail et je ferai le nécessaire. Je peux notamment envoyer la protection des animaux afin de voir s'ils sont hébergés correctement. Hormis cela, le mieux à faire est de contacter la police», précise-t-il. Ce n'est pas gagné, en somme…