Vanbergen s’est fait peur à Marchin
En s’alignant au Condroz, Lionel Vanbergen avait des ambitions. «J’espérais terminer pas loin du Top 20. Pari réussi puisque je suis 24e», lance le pilote d’Hermalle-sous-Huy.
- Publié le 10-11-2015 à 05h00
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«Ce qui me fait le plus plaisir, c’est que ça s’est très bien passé avec Loïc Labriet, mon copilote. Et c’était son premier Condroz. Il a été bien à tous points de vue. Il y avait une bonne ambiance entre nous et il était très calme. Dans l’auto, c’était un peu la zen attitude.»
Et c'était nécessaire pour ne pas perdre son sang-froid quand la Renault Clio faisait des siennes. Car Lionel Vanbergen n'a pas passé un Condroz de tout repos. «Les plus grosses frayeurs, c'était dans Marchin. À 180 km/h, on a mordu dans une corde et la voiture est partie en sucette pendant une centaine de mètres. Il a fallu de la maîtrise pour la récupérer mais ça fait partie du rallye. Ensuite, dans les terres, on est allé dire bonjour aux arbres, sourit Lionel Vanbergen. On a touché des arbustes et les spectateurs, mal placés, ont vite reculé. Le soir, toujours dans Marchin, on a frôlé les clôtures…»
Dimanche, c'est la mécanique qui a lâché lors des deux premières spéciales. «Problème de boîte de vitesses. Mais on a réglé ça à l'assistance. Globalement, tout s'est bien déroulé. Il manquait juste des essais avant le rallye. Je découvrais l'auto et je ne l'avais testé que durant quinze kilomètres le mercredi.» Des essais compliqués puisqu'un pneu avait explosé et la voiture était partie dans les fougères.