Famerée : « Mon m ari a eu plus de chances »
Avec sa nouvelle C2R2, Olivier Docquier a fini 36e. Son épouse, Christelle Famerée, a dû abandonner. Mais c’était tout de même la fête dans la famille.
- Publié le 10-11-2015 à 05h00
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Olivier Docquier était enchanté à l'arrivée du Rallye du Condroz mais aussi très marqué physiquement: «Ce Condroz a été très éprouvant physiquement mais il s'est très bien passé. On a su éviter tous les pièges, notamment dans Marchin, une spéciale cassante. Au niveau du résultat final, c'est mieux qu'espérer», explique celui qui termine 36e du Condroz.
Ce rallye a aussi été l'occasion pour lui de tester sa nouvelle monture. Et le verdict était plutôt positif: «Je ne regrette pas d'avoir acheté cette C2 R2. Cette une voiture que j'ai acquise spécialement pour le Condroz et je n'en suis pas déçu!»
La réussite d'Olivier Docquier a fait plaisir à son épouse, Christelle Famerée, également engagé aux côtés de sa maman Arlette Faniel. Le duo féminin a malheureusement dû abandonner. «Peu importe, je suis super-contente pour Olivier. Jusque-là, il n'avait pas souvent en de chances. Moi, j'ai souvent terminé. Pour une fois que c'est l'inverse…», lance Christelle Famerée dont le rallye s'est arrêté dimanche dans la dix-neuvième spéciale, à Wanze. «On a eu un problème avec la boîte de vitesses. Toute l'huile de la boîte est tombée sur l'embrayage. Impossible de rallier le parc d'assistance sur les quatre roues de la Peugeot 205. Il a fallu la charger sur le camion», explique Christelle Famerée.
Si c'est toujours décevant d'abandonner, Christelle Famerée et Arlette Faniel n'en font pas un drame. En roulant dix-neuf spéciales sur les vingt-deux, elles ont pu participer à la fête. «Si on avait dû abandonner samedi matin, là, oui, on aurait été triste. Mais ici, on a pu faire Marchin les deux fois samedi et on est tout de même passé deux fois à Ben-Ahin, où maman habite avant d'avoir ce souci de boîte de vitesse.»
Contrairement à de nombreux pilotes, Christelle Famerée n'a pas crevé dans les terres de Marchin mais bien dans le petit passage en terre de Wanzoul samedi. «Le pneu a éclaté. Comme il restait seulement trois virages, on a continué et on a changé la roue après l'arrivée», raconte Christelle Famerée pas vraiment à l'aise lors de la première journée samedi. «J'étais trop prudente. Je n'étais pas dedans, je ne le sentais bien, je n'attaquais pas. Ok, il faisait gras mais je le savais et j'ai déjà roulé dans de telles conditions. Dimanche, ça allait beaucoup mieux… avant notre souci mécanique.»