Huy: la diététique s’invite au salon du vin et de la gastronomie
Oublier le mot régime et considérer le vin comme un aliment plaisir. Tels étaient les conseils diététiques dispensés lors du salon du vin hutois.
- Publié le 24-02-2014 à 06h00
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Diététique et vin, deux mots qu'on n'associe pas forcément. Et pourtant, les deux peuvent très bien s'accommoder et faire partir d'une véritable hygiène de vie. C'est le clin d'œil innovant que proposait la huitième édition du salon du vin et de la gastronomie hutois, en accueillant la Hutoise Coralie Thomas, coach en alimentation et diététicienne. «Rien n'est interdit tant que vous gérez les quantités et la fréquence. » Pour la spécialiste, le mot régime est à bannir. «Rien que de le dire, je ne me sens pas bien. Plus on fait régime, plus on reprend des kilos avec au final une résistance du corps face à la perte de poids. Le régime miracle, ça n'existe pas. Les plaisirs et les excès font partie de la vie et aussi de l'équilibre de l'alimentation. C'est ce qui permet de tenir dans le temps.»
Manger sainement tout en gardant le plaisir de la table, c'est la philosophie défendue par Coralie Thomas. Lors de deux conférences, la diététicienne a expliqué les fondamentaux d'une alimentation équilibrée en commençant par la pyramide alimentaire. L'occasion de balayer certaines idées reçues. «Même s'il n'y a pas de sucre dans les boissons light, le goût du sucre attire le sucre et va créer une envie. Il est important de boire de l'eau de qualité pour drainer le corps. Le vin ne remplace pas l'eau, cela vient en plus. Cela doit rester un aliment plaisir.»
Comme par exemple dans la cuisine qui permet d’évaporer l’alcool tout en relevant le goût et en réinventant certains plats comme une fondue avec du vin rouge en lieu et place de l’huile.
Une fois ce décor planté reste à apprivoiser le vin et plus généralement sa manière de manger et boire au quotidien. Avec un principe de base: être capable de s'arrêter quand la sensation de satiété est là. Car les calories s'accumulent une fois cette satiété dépassée. «La règle, c'est d'écouter son corps. Il faut distinguer la faim de l'estomac et la faim de l'esprit. Cette dernière s'apaise après 20 minutes. »
Les participants à l'exposé ont été invités à découvrir et tester ces différents types de faim. On en dénombre sept au total: la faim des yeux, du nez, de la bouche, de l'estomac, des cellules, de l'esprit et du cœur. «C'est ce qu'on appelle la pleine conscience. C'est être ici et maintenant. C'est prendre le temps et l'occasion d'apprécier et de découvrir les aliments au travers des cinq sens. » Une forme de rituel qui débute dès que le vin est versé dans le verre. On contemple le jeu des couleurs et sa beauté. La faim des yeux est ainsi repue. Ensuite c'est le nez qui entre en action, pendant que l'ouïe permet de saisir l'ambiance du moment, que cela soit dans un e foire ou au coin du feu. Autant d'étapes indispensables à rassasier les différentes faims et à savourer un moment unique, un plaisir sans complexe.
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