Herstal : le bon exemple à suivre
Une commune qui impose aux grandes surfaces installées sur son territoire de redistribuer ses invendus alimentaires, c’est possible. C’est en tout cas ce qui se passe à Herstal où le bourgmestre a imposé que les denrées alimentaires non périmées des grandes surfaces ne soient plus jetées, mais données à des associations actives dans le domaine de l’aide alimentaire.
Publié le 14-12-2012 à 07h00
«Cela peut se faire sur base d'une demande de permis d'environnement, indique Christophe Evrard. La commune peut alors imposer au commerce de laisser ses invendus alimentaires aux associations caritatives».
C’est aussi une directive européenne qui est à l’origine de l’initiative hestalienne. Celle-ci impose en effet un ordre prioritaire dans le traitement des déchets. Il s’agit d’abord de ne pas créer le déchet. Et si ce n’est pas possible, l’Europe incite à valoriser ou recycler les déchets. Certaines entreprises de la grande distribution l’ont compris en valorisant leurs déchets énergétiquement via la biométhanisation. C’est bien pour l’environnement mais ça ne fait pas les affaires des banques alimentaires et des plus démunis.
J-L.T.