Pas d’attentat à la pudeur
«Il n’y a pas d’attentat à la pudeur face à une victime qui ne peut pas avoir conscience de la pudeur.» La défense a plaidé le sursis.
Publié le 17-11-2012 à 07h00
Le passage à l’acte, la scène du viol et même l’attentat à la pudeur sur le petit-fils de sa maîtresse? Le gardien de prison réfute les accusations avec fermeté. Les échanges de mails avec sa compagne? Rien que du virtuel, selon lui.
«Que s'est-il réellement passé avec le bébé? Quoi qu'il se soit produit, la scène sexuelle en présence d'un enfant est un attentat à la pudeur, mais il n'y a pas d'attentat à la pudeur face à une victime qui ne peut pas avoir conscience de la pudeur , plaide Me Yernaux, le conseil du prévenu. Sur le plan technique, il n'y a ni viol, ni attentat à la pudeur. Mon client reconnaît cependant avoir consulté des images à caractère pédopornographique.» Il plaide une peine avec sursis pour ce qui excède la détention préventive.
Les conseils de la sexagénaire, Mes Balaes et Wilmotte, ont quant à eux expliqué que leur cliente était dépressive depuis l'éclatement de cette affaire. «Elle se demande comment et pourquoi elle a pu en arriver là», disent-ils, en ajoutant que leur cliente est suivie par le service de santé mentale.
Les avocats ont plaidé le sursis probatoire pour ce qui excède la détention préventive.
Th.L.
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