L’ex-gérant laisse une grosse ardoise au Moulin de Ferrières
Les comptes de la régie communale sont dans le rouge. Avec, notamment, une grosse ardoise laissée par l’ex-gérant de la boulangerie et du restaurant du Moulin de Ferrières.
- Publié le 30-05-2023 à 09h23
- Mis à jour le 30-05-2023 à 09h24
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Les comptes de la régie communale autonome de Héron sont dans le rouge. Ils sont plutôt bien négatifs… La régie gère le hall des sports et les aires de jeux extérieures, la location des salles communales et le Moulin de Ferrières. "Le déficit est de 210 000€", explique le bourgmestre Éric Hautphenne. Notamment 30 000 € pour la vente de farine qui a beaucoup diminué depuis la fin du Covid, 47 000 € pour les frais d’énergie en plus, 50 000 € en plus pour les frais de personnel et 78 000 € pour le Moulin de Ferrières. "L’aspect faillite du Moulin de Ferrières vient impacter les comptes, explique le mayeur. 78 000 €, c’est la dette laissée par l’ex-gérant de la boulangerie et du restaurant. Pour des locations pas payées, des factures de farine pas honorées. La curatelle va voir ce qu’elle peut récupérer…"
Quoi qu’il en soit – et ça, le bourgmestre ne l’a pas annoncé aux conseillers communaux –, la Commune va retirer la gestion du Moulin de Ferrières de la régie communale autonome et créer une régie propre. Ce qui sera proposé au prochain conseil communal.
Commentaire de l’opposition ? On sait que René Delcourt (Entente citoyenne) n’approuve pas les investissements communaux au Moulin de Ferrières. Il n’a pas manqué de le rappeler. D’autant plus que le Moulin de Ferrières met aussi à mal les comptes de la régie, "qui est en état de faillite virtuelle. Il y a un souci." À sa question sur les mesures qui vont être prises pour enrayer la descente dans le rouge, "je n’ai pas eu de réponse. Ils espèrent des jours meilleurs, je suppose…"
Autre point qui a suscité un petit débat, même si l’opposition l’a voté: c’est celui sur la stratégie de développement du GAL Burdinale-Mehaigne. "Une des fiches prévoit de faire une épicerie solidaire mobile", explique René Delcourt. Un projet qui l’étonne un peu. "Il faut acheter une camionnette, il faut un chauffeur en article 60, il faut un accompagnateur. Pourquoi alors que tous les villages ont désormais leurs marchés locaux ou une épicerie où on vend les produits locaux…" N’empêche, l’opposition a rallié la majorité lors du vote.