Les renardeaux retrouvés à Héron et soignés à Andenne deviennent grands (photos)
Dans deux ou trois mois, les petits renardeaux de Héron, recueillis au Creaves d’Andenne, seront relâchés. Déjà une bonne chose: ils ont peur de l’Homme.
- Publié le 30-05-2023 à 18h22
- Mis à jour le 30-05-2023 à 18h27
Ils ont fait du chemin, en à peine deux mois. Les petits renardeaux, récupérés à Héron et confiés au Creaves d’Andenne, ont appris à se nourrir, se sont développés. Ils ont grandi sans leur maman, décédée, mais grâce aux bons soins de Pascale, la bénévole qui les a pris en charge. Ils vont bientôt quitter sa maison pour le centre Creaves où ils vivront leurs derniers apprentissages avant d’être relâchés.
Début avril, une Héronnaise découvrait un renard mort sur son terrain. Une femelle allaitante… Des petits n’étaient donc pas loin. Un coup de fil à Juliette Economides, du Creaves d’Andenne, puis à un maître-chien, et deux renardeaux (deux petits mâles) d’à peine quelques jours étaient repérés par le chien Opium. Puis récupérés et confiés à une bénévole du centre andennais, spécialiste des renardeaux. Depuis, les bébés ont appris à boire et à se comporter correctement pour, un jour, retrouver la liberté. Entre-temps, un troisième renardeau (une femelle) était récupéré et également confié à Pascale.
Aujourd’hui, deux mois après leur découverte sur un terrain de Héron, où en sont-ils, ces bébés ? "Ils sont toujours là tous les trois, explique Juliette Economides. Et il y en a même deux autres en plus. " Deux tout jeunes renards du même âge que les trois premiers. Ils sont cependant dans un autre enclos car ils souffrent de la gale. Ils ne rejoindront les trois premiers qu’une fois la gale disparue. Les renardeaux sont toujours chez la bénévole mais reviendront au centre Creaves sur les hauteurs d’Andenne, à Coutisse, le 10 juin. Les renardeaux ont bien évolué. Ils ont eu quelques petits problèmes lors de la diversification alimentaire. Constipation et diarrhée mais "rien de plus normal car on changeait leur alimentation". Les voilà aujourd’hui bien grands mais pas encore prêts à découvrir la vie sauvage. "On les gardera encore deux ou trois mois avant de les relâcher", explique la responsable de Creaves d’Andenne.
Déjà, les petits renardeaux ont peur de l’Homme – ce qui est une bonne chose – mais il était temps de les séparer de Pascale, leur soigneuse. "Avec elle, ça allait mais dès qu’un étranger arrivait, ils allaient se cacher." Dans deux ou trois mois, ils seront prêts à être relâchés. Où ? "Je ne sais pas encore mais… je préfère ne pas le dire." Afin de leur épargner une rencontre inopinée avec un chasseur…