Le pain et la farine au centre de l’attention au Moulin de Ferrières à Héron
Le Moulin de Ferrières s’est laissé visiter ce week-end dans le cadre du festival de la transition alimentaire "Nourrir Huy-Waremme".
Publié le 22-05-2023 à 07h00
:focal(545x369.5:555x359.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/SZBHOCYWHRA3XK6E4SWGBWHM54.jpg)
C’est une tradition pour le Moulin de Ferrières, à Héron, d’ouvrir son site au public chaque année pour les Journées européennes des Moulins. Cette initiative, à la base française, a essaimé notamment en Belgique et tombe toujours le 3e week-end du mois de mai. Mais cette fois, c’est un peu différent puisque les responsables du Moulin ont souhaité rejoindre en plus le projet du festival de la transition alimentaire "Nourrir Huy-Waremme". "Le Moulin produit des farines bio et locales, explique Joëlle Simonis, responsable du développement touristique du Moulin de Ferrières. Il s’inscrit tout à fait dans le mouvement. Et pour l’occasion, nous avons recentré nos animations sur la nourriture via la meunerie et la panification."
La main à la pâte et le pied dans le moulin
Le Moulin de Ferrières accueillait donc les visiteurs sur deux jours. Le samedi soir a vu la compagnie de théâtre Mytyl donner une représentation de son spectacle itinérant Les Lettres de mon moulin. Le grand classique d’Alphonse Daudet fort à propos dans ce contexte. Et si Joëlle Simonis déplore un manque de spectateurs, elle se réjouit aussi car "ils étaient peu nombreux mais ils étaient ravis".
Le reste des animations se déroulait ce dimanche avec, au programme, une immersion dans le monde de la meunerie et de la panification artisanale. Les visiteurs participant à l’atelier de boulangerie, eux, attendent patiemment que la pâte, pétrie de leurs mains, lève, avant de la faire cuire dans le four à bois prêté par le GAL Jesuishesbignon.be.
Et pendant que la roue à aube du moulin tourne lentement au rythme de l’eau, c’est plan à la main que le public évolue dans cette bâtisse datant de 1745 ; écoutant attentivement les explications du guide sur le fonctionnement mécanique de la meunerie et les étapes du processus de fabrication de la farine.
Des animations pour distraire les plus jeunes étaient également prévues aux abords du moulin. Un endroit où il faisait bon se poser au soleil, un verre à la main ou pour déguster les pâtes à la farine d’épeautre, produites au moulin, et délicieusement mises en valeur par les sauces cuisinées par le duo féminin du traiteur héronnais Chez Viva.