Fort Chabrol à Waret-L’Evêque: l’auteur abattu est Loïc, 27 ans ; le policier blessé est hors de danger
On en sait un peu plus sur l’identité du jeune homme abattu par la police mardi dans le cadre d’un fort Chabrol à Waret-L’Evêque.
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Publié le 01-03-2023 à 12h18 - Mis à jour le 01-03-2023 à 15h22
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Le jeune homme abattu par la police ce mardi au terme d’un fort Chabrol, rue Guilitte à Waret-L’Evêque, est Loïc, 27 ans. Il vivait avec sa sœur et ses parents dans cette habitation qu’ils occupent depuis de nombreuses années. La famille est bien connue dans le village notamment pour son implication dans des festivités locales. Dans le quartier, c’est le choc, l’étonnement, la surprise… "On savait que le papa n’allait pas bien et on pensait que c’était lui qui était concerné par le drame. Mais Loïc, on n’imaginait pas, expliquent plusieurs voisins. Ils sont appréciés dans le voisinage. C’est un véritable drame…"
Loïc était en train de lancer sa société de construction et était occupé à construire sa maison du côté de Haillot (Ohey), en province de Namur. En attendant, il vivait chez ses parents. "C’était un gars bien, un mec gentil, qui rendait service dès qu’il pouvait, indique un proche, mais il traversait une mauvaise passe, c’est vrai. Il avait besoin d’aide et ce qui lui est arrivé est tragique. Il ne méritait pas ça."
Le policier hors de danger
Quant au policier blessé à la gorge et au visage par l’auteur du fort Chabrol, il est sorti d’affaire, nous confirment le président de la zone de police Hesbaye-Ouest, Pol Guillaume, et le bourgmestre de Héron, Éric Hautphenne. Une cellule psychologique devrait être mise en place pour cet agent mais aussi pour l’équipe qui est intervenue sur place, comme l’indique Jean-Marie Dradin, chef de corps de la zone de police de Huy, zone voisine. "Ce sont des faits relativement rares dans nos zones mais qui génèrent toujours de vives émotions. Il y a donc systématiquement un accompagnement psychologique pour les policiers impliqués et les collègues qui en ressentent le besoin. Généralement, c’est organisé en interne mais il peut y avoir également un soutien fédéral au besoin."
Le parquet de Liège a mis le dossier à l’instruction et devrait, en toute logique, désigner une autre zone de police pour suivre le dossier. "Lorsqu’il y a des faits comme celui-là avec des policiers blessés, l’enquête est confiée à d’autres collègues, explique le chef de corps hutois. Ça pourrait être Huy ou Waremme par exemple car le parquet privilégie généralement la proximité géographique. Mais je pense que si nous devions reprendre le dossier, nous serions déjà informés."
Le parquet de Liège se refuse à toute communication pour le moment. Plusieurs experts étaient encore ce matin sur les lieux du drame pour réaliser les devoirs d’enquête. D’après nos confrères de RTL, le Comité P, organe de contrôle externe de la police, a été saisi.