De l’apiculture au rucher communal
L'asbl Natura Burdinne possède un rucher communal. Des stages d'initiation à l'apiculture sont organisés pour les enfants ainsi que des visites.
Publié le 30-03-2013 à 06h00
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«Si on est sensible à la protection de l'environnement, on l'est bien évidemment aussi à la problématique de la disparition des abeilles.» Katia Ladril l'affirme: elle a voulu un jardin, abeilles admises. Si bien sûr toutes les fleurs et plantes indigènes «qui sont d'ailleurs plus résistantes que des exotiques» ont été choisies pour attirer les abeilles sauvages, elles sont aussi une source pour l'abeille domestique.
L'ASBL Made in Abeille est partenaire de Natura Burdinne et a installé cinq ruches dans le vaste jardin de Héron. Made in Abeilles fait la promotion de la protection de l'espèce aussi par des parrainages de privés et d'entreprises. «Nous voulons participer à la sauvegarde des abeilles. Il y a trois causes importantes à leur disparition. On a bien sûr les pesticides qui désorientent l'abeille. Il y a aussi la raréfaction des espaces naturels et de la nourriture. La troisième cause est le parasite varroa.»
Le rucher de Natura Burdinne est rucher communal de Héron. De plus, la commune a signé en début d’année la chartre «Commune Maya».
L'ASBL Natura Burdinne organise des stages d'initiation pour les enfants de 3 à 12 ans et des visites animés par Gaston Pitot. «Il est apiculteur depuis 22 ans et a enseigné au rucher école de Seilles. Les enfants adorent. Et l'après-midi, lorsqu'ils viennent chez nous, ils sont initiés à la nature, aux plantes médicinales, à la cuisine sauvage avec les légumes oubliés. Les activités sont inscrites dans les stages communaux. Il y a beaucoup de demandes.»
Katia Ladril déplore la mortalité des abeilles en ce début de printemps. «Elles sont sorties quand il y a eu un redoux et n'ont pas refait une boule dans la ruche pour se protéger du froid.»
Ch.T.