Le Conseil d’État rejette les éoliennes
Il n’y aura pas d’éolienne à cheval sur Héron, Fernelmont et Andenne. Le Conseil d’État a cassé le permis délivré par la Région wallonne.
Publié le 01-10-2011 à 07h00
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Le ministre Philippe Henry était allé contre son administration. Contre l’avis des trois communes aussi. Il avait octroyé – c’était en mars dernier – les éoliennes demandées par les promoteurs Electrawinds et Aspiravi. En tout cas une partie puisqu’il leur avait donné son feu vert pour six des neuf éoliennes prévues à cheval sur Héron, Fernelmont et Andenne. Rapidement, les collèges communaux de Héron et d’Andenne, mais aussi des riverains s’étaient offusqués de pareille décision. Et ils avaient annoncé leur volonté d’aller devant le Conseil d’État. Pas la commune de Fernelmont qui n’avait que « deux » éoliennes sur son territoire et qui acceptait l’idée d’un regroupement d’éoliennes le long de l’autoroute.
Et le Conseil d'État vient de se prononcer. Suivant ainsi les arguments développés par l'auditeur, puisqu'il a cassé l'arrêté pris par le ministre Philippe Henry. Pas question des six éoliennes prévues sur les trois communes. Le Conseil d'État épingle dans son arrêt la multiplicité des projets éoliens, la « co-visibilité »des parcs éoliens existants mais aussi futurs sans en estimer les effets, ainsi que le fait que le ministre « s'est limité à l'articulation du projet autour de la E42 et à une recomposition du paysage sans tenir compte de l'impact paysager pour les villages et leurs monuments classés ». De plus, ce projet de six éoliennes s'écartait du plan de secteur sans que cela soit motivé.¦