Soupçonné de deux viols, il risque 4 ans de prison
Un homme aurait profité du fait qu’une dame était ivre pour abuser d’elle lors d’une soirée entre amis… puis chez elle un peu plus tard.
- Publié le 14-09-2023 à 08h00
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Un homme encourt une peine de 4 ans de prison ferme devant le tribunal correctionnel devant lequel il doit répondre d’avoir commis deux viols techniques sur une jeune fille qui était ivre.
Le 11 septembre 2020, un groupe d’amis s’est rendu dans un café de Hannut. Sur place, ils ont consommé de l’alcool. Ils se sont ensuite rendus dans un restaurant avant de poursuivre la soirée chez l’un d’eux. Une jeune femme présente sur place a commencé à se sentir mal. Elle a demandé à l’habitant des lieux si elle pouvait aller se reposer dans une chambre. Le prévenu a suivi la jeune femme. Cette dernière a expliqué que l’intéressé l’avait portée sur le lit et l’avait embrassée. Elle lui a signalé qu’elle n’était pas consentante, mais il l’aurait tout de même forcée et lui aurait fait subir un viol technique. La jeune fille est sortie de la chambre en pleurant. Elle a expliqué ce qui venait de se passer. Elle a demandé à l’habitant des lieux de la reconduire chez elle. Le prévenu a été mis à la porte.
Une demi-heure plus tard, le jeune homme a reconduit la dame chez elle. À peine arrivée chez elle, elle a entendu qu’une personne sonnait à la porte de manière particulièrement insistante. Étant donné l’heure avancée de la nuit et la peur de déranger les voisins, elle a fini par ouvrir. Elle a découvert que son agresseur se trouvait devant chez elle ! Elle l’a fait rentrer pour éviter du grabuge.
Selon la plaignante, l’homme se serait alors une nouvelle fois montré plus qu’entreprenant et lui aurait fait subir un second viol technique. La jeune femme a appelé son ami qui venait de la reconduire. Ce dernier a fait appel à la police. Lorsque la police et son ami sont arrivés sur place, le prévenu ne se trouvait plus à l’endroit. Ce dernier a été particulièrement difficile à entendre. Il n’a répondu à aucune des convocations de la police, un mandat d’amener a été nécessaire pour entendre sa version.
Pas présent au tribunal
De la même façon, il n’était pas présent devant le tribunal pour s’expliquer. Lors de son audition par la police, le suspect avait admis être entré dans la chambre. Il a expliqué que le baiser était consenti et que lorsque la jeune fille avait fait part de son non-consentement, il aurait arrêté ses avances. Une semaine après les faits, il a envoyé un SMS d’excuses dans lequel il a déclaré qu’il avait beaucoup bu. À ses amis, il a prétendu qu’il ne se souvenait de rien. Me Reynders s’est constitué partie civile pour la jeune femme. L’avocat a rappelé tous les éléments à charge de l’intéressé qui a déjà été épinglé pour du harcèlement envers une jeune fille. La plaignante a été jugée crédible par un expert psychologue.