Chaleur et foule chez les policiers et les pompiers de Hannut
Tradition du second dimanche de septembre, la caserne de la zone de secours de Hesbaye et la police ouvraient leurs portes au public, avec de nombreuses activités organisées.
- Publié le 13-09-2023 à 09h25
- Mis à jour le 13-09-2023 à 09h26
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Cette année, nombreux ont encore été ceux qui sont allés à la découverte de la zone de secours de Hesbaye et de la zone de police Hesbaye-Ouest, à Hannut. Sous un soleil de plomb, les activités se sont succédé toute la journée, autant du côté pompier que du côté policier. Et il y avait de tout, suffisamment pour bien appréhender ces métiers difficiles.
Chez les policiers, la prévention était de mise, notamment chez les plus jeune, avec un atelier où il était possible de ressentir les effets néfastes de l’alcool et de la drogue. Équipé d’un casque qui simule ces effets, un petit parcours était à réaliser: "On se rend compte de la perte de ses moyens, je n’arrivais même pas à serrer la main du policier à la fin", détaille un jeune testeur.
Les équipements des forces de l’ordre étaient également exposés, notamment un camion antiémeute ou encore de nouveaux dispositifs de drones. Chez les hommes du feu, de nombreux ateliers, comme une voiture crash-test, des tours en camion des exercices avec une petite lance à incendie ou encore un shop.
Devenir policier
Au milieu des activités, le stand de Jobpol était en quête de ses nouvelles futures recrues policières, l’occasion de faire un point sur l’état de la profession. "Évidemment, il y a toujours besoin de plus de policiers, mais on ne peut pas dire que le métier est en pénurie, détaille Annick Duvivier, coordinatrice du recrutement en région Liège-Luxembourg. Si aujourd’hui quelqu’un se montre intéressé pour rejoindre la police, il passera alors par certaines étapes. D’abord, des examens d’entrées de français, de logique, de condition physique, de personnalité, et médical. Ensuite, si le candidat est validé par le comité de délibération, il obtient un brevet, valable deux ans, qui lui permet de postuler à un poste vacant. Ensuite, après entretien d’embauche, seulement, il pourra suivre la formation de 12 mois pour devenir inspecteur."
Si la profession a toujours beaucoup de succès auprès des jeunes, la coordinatrice prévient tout de même. "Il ne faut pas oublier que c’est un métier difficile, dangereux, en évolution continue. Il y a aussi des horaires compliqués à assumer."
En début d’après-midi, Tango, un chien de patrouille, était en démonstration, devant un public présent en nombre malgré le soleil et la chaleur. Un exercice bénéfique pour l’animal blessé il y a une semaine en intervention. "Il sait que c’est du show, ça lui fait du bien pour détendre ses muscles", a expliqué son maître.