Nouveau tarif aux bornes électriques à Hannut
Hannut peut légalement vendre de l’énergie à ses bornes de rechargement électrique: une nouvelle redevance vient d’être votée en ce sens.
- Publié le 30-05-2023 à 11h00
- Mis à jour le 30-05-2023 à 12h00
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Les élus communaux ont voté jeudi soir un nouveau règlement portant sur la redevance liée à l’utilisation de la borne de rechargement pour véhicules électriques située sur le parking d’écovoiturage derrière l’académie. "C’est l’aboutissement d’un long dossier, nous avons un parking de délestage derrière l’académie, un projet réalisé en collaboration avec la Province et qui inclut aussi l’installation d’une borne de recharge électrique et sa mise en fonctionnement", a d’abord rappelé l’échevin en charge Olivier Leclercq.
Jusqu’à mercredi, la Ville pensait qu’elle n’était pas autorisée à vendre de l’énergie et avait trouvé cette astuce de vendre des heures de recharge, mais pas de l’électricité, une astuce mise en place sous les conseils de la Province jusqu’à confirmation de cette disposition légale. "Depuis ce jeudi matin, un juriste est passé, qui a confirmé qu’il y avait une exception pour les bornes de véhicules électriques, qui permet aux communes de revendre l’électricité", a ainsi précisé le directeur financier d’Hannut.
La nouvelle redevance votée jeudi soir, soit 0,484€ par kw/h basé sur le coût actuel de l’électricité, n’entrera en fonction que dans quelques semaines, le temps de reparamétrer la borne.
Le but est d’induire un comportement vertueux chez l’utilisateur: "Actuellement, si je prends quatre heures de recharge et que je vais rechercher ma voiture le soir, je bloque la possibilité de recharge, le conducteur est la seule personne qui peut déconnecter son véhicule. C’est pour cette raison que certaines recharges coûtent plus en fonction de l’immobilisation du véhicule", a encore ajouté l’échevin.
Si les prix de l’énergie venaient encore à évoluer, il sera nécessaire de passer une nouvelle fois par le conseil communal pour adapter les tarifs de la borne.
Parking sur les trottoirs : la police veille
La police reste attentive au stationnement sur les trottoirs à Hannut. Dans les villages, les autorités planchent sur de nouvelles chicanes.
L’opposition a interpellé la majorité hannutoise jeudi soir concernant le parking sauvage sur les trottoirs, en particulier près du nouveau rond-point. «Ce ne sont pas des places de stationnement qui sont prévues en cet endroit, il s’agit d’un trottoir qu’on a d’ailleurs élargi, il est hors de question que des voitures stationnent là», a rappelé le bourgmestre, Manu Douette. Ce sont les policiers qui dressent les procès-verbaux, qui rentrent dans ce qu’on appelle les «SAC» (sanctions administratives) et qui sont gérés par le fonctionnaire sanctionnateur.
«Ces PV, il y en a régulièrement au centre-ville, 10 à 15 par semaine sont générés, voire plus», a encore précise le maïeur. Les zones problématiques sont connues. «Il s’agit de zones où il y a systématiquement des problèmes de circulation, sur les anciens remparts, où nous avons demandé un ciblage très important de la police, devant la Poste, sur les trottoirs également entre la place Gustin et la Grand-Place malgré les lignes jaunes, et sur les espaces de livraison, les livreurs étant amenés à se garer sur la voirie pour décharger, ce qui crée des problèmes de circulation. La police y est attentive.»
La sécurité dans les villages est aussi mise à mal, selon certains élus. «Les voitures y roulent plus vite.» Le mot d’ordre est de sanctionner dès qu’un véhicule empêche le passage. «Parfois, on remarque que quand on a créé un trottoir, on se gare systématiquement dessus, on sait que ce genre de chose est monnaie courante dans les villages, on va travailler sur un nouveau type de chicanes pour créer un nouveau type de stationnement et éviter que les automobilistes se garent sur les trottoirs», a encore expliqué le bourgmestre. L.C.