Erasmus + s’est invité à l’athénée royal de Hannut
L’école fondamentale de l’ARH a reçu la semaine dernière cinq enseignantes françaises dans le cadre du consortium Erasmus +.
- Publié le 24-04-2023 à 09h20
- Mis à jour le 24-04-2023 à 09h21
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La semaine dernière, une délégation du personnel enseignant issue du département de l’Ain en France s’est glissée dans les classes de l’école fondamentale de l’athénée royal de Hannut. Elles sont toutes formatrices et enseignantes, certaines sont même inspectrices ou directrices. L’objectif de ce petit séjour à Hannut: observer les méthodes d’enseignement de la filière immersion. "Au niveau des langues, l’enseignement est obligatoire dès le CP (première primaire), on enseigne majoritairement l’anglais, qui apparaît également dans le programme en maternelle mais en recommandation ; c’est un éveil aux langues", commence Emane Delafosse, directrice d’école dans l’Ain. "On souhaiterait que l’immersion se développe chez nous ; pour l’instant, dans notre département, c’est encore timide", continue la formatrice Émilie Mayenson. Par-delà la frontière, l’immersion est une pratique encore méconnue.
Pour l’école fondamentale de Hannut, ça tombait plutôt bien. "On a commencé les classes d’immersion en 2020, on est encore au tout début ici, et c’est intéressant pour elles d’en voir les tenants et les aboutissants, déclare Catherine Tesch, directrice de l’école fondamentale. Elles vont repartir avec plein d’idées et on va continuer à correspondre par la suite. L’objectif, c’est d’échanger avec des collègues français qui n’utilisent pas les mêmes méthodes ou le même encadrement que nous et donc de s’enrichir l’un et l’autre". Après cette première rencontre, la collaboration avec les voisins français ne s’arrêtera pas là. Si certaines méthodes d’enseignement de l’ARH intéressent tout particulièrement les formatrices françaises, les enseignants de l’école fondamentale tiennent à apprendre d’elles également.
Des projets en cours
L’athénée de Hannut n’en est pas à son premier projet Erasmus + puisqu’avant la pandémie de Covid, une partie de l’équipe enseignante est partie en Irlande. Avec cette volonté de poursuivre et de développer ce dispositif, le corps professoral compte mettre en place d’autres projets. "On est en train de monter un dossier pour recevoir une délégation espagnole l’année prochaine", termine Catherine Tesch. La directrice révèle même avoir d’autres projets pour son école.