Le cross de Hannut se tiendra sur un jour
La célèbre épreuve hannutoise n’aura pas lieu sur deux maissur un seul jour. Si la situation sanitaire le permet, bien entendu.
Publié le 28-12-2020 à 06h00
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/P7FSOOT4GBC5RJUTW3DDF4OCVU.jpg)
À un mois de la 78e édition du cross de Hannut, épreuve de la CrossCup, on y voit un peu plus clair.
Il y a quelques semaines, les organisateurs avaient émis l'hypothèse d'une organisation sur deux jours. Finalement, il n'en est rien. «Une réunion s'est tenue cette semaine et nous avons décidé que le cross, s'il a lieu vu la situation sanitaire, ne se ferait que sur un seul jour. On a pesé le pour et le contre et je pense que nous avons pris la bonne décision, explique Henri Romainville, la cheville ouvrière de l'événement et de l'ASBL CrossCup. Évidemment, vu les différents protocoles sanitaires, nous voulons limiter au plus possible les personnes présentes sur le site. Par conséquent, je peux vous annoncer que les courses pour les cadets, scolaires et juniors sont supprimées. Par contre, les épreuves pour les catégories d'âge de 6 à 13 ans, elles, sont bien maintenues. Tout comme les quatre courses principales que sont les cross courts et longs.»
Si l'année dernière, l'épreuve hannutoise avait battu un record de participation, ce ne sera, bien entendu, pas le cas cette année. «Notre épreuve est internationale et, sans étranger, elle perdrait de sa saveur, poursuit Henri Romainville. C'est pour cette raison que je suis en contact pour essayer de faire venir des athlètes étrangers. Je suis conscient que ce ne sera pas évident. »
Au total, s'il a lieu, le cross de Hannut accueillerait donc la bagatelle de 18 courses. Durant l'événement, plusieurs mesures sont déjà envisagées. Notamment un système de dossards à puces pour que le chronométrage soit électronique. Cela permettrait d'éviter la présence d'officiels sur la ligne d'arrivée. Les athlètes devront impérativement s'inscrire à l'avance, du 10 au 21 janvier prochain. «Par ailleurs, un athlète n'aura droit qu'à un seul accompagnant. Si ça se confirme, on ne devrait pas avoir l'autorisation d'installer une buvette, glisse le Hannutois, qui avance dans l'inconnu. Je ne suis pas Madame Soleil et je ne sais pas de quoi l'avenir sera fait. Tout ce que je peux vous dire, c'est que nous allons nous contenter de ce qu'on peut faire. À l'heure actuelle, nous sommes toujours dans l'expectative. On devrait en savoir plus dans trois semaines. On espère que ça ira.»
On croise les doigts pour les organisateurs ainsi que les différents athlètes qui, on s’en doute, trépignent d’impatience à l’idée de retrouver la compétition.