L’auto explose la vitrine de la pizzeria
Lundi, juste avant l’ouverture de «Pizza Espress», une voiture en a défoncé la façade. Pas de blessé, mais de gros dégâts.
Publié le 25-12-2018 à 21h14
En ce lundi soir de réveillon de Noël, Mourad Meddeb avait bien l’intention d’ouvrir sa pizzeria située le long de la rue Zénobe Gramme, à l’entrée de Hannut. Ce soir-là, trois collaborateurs devaient le rejoindre aux fourneaux. Un accident de la circulation aura finalement contraint le pizzaïolo à modifier le programme de la soirée.
«Peu avant l'ouverture de mon établissement, je me trouvais sur la route à hauteur de Bierwart lorsque mon voisin cordonnier m'a téléphoné pour dire qu'une voiture avait percuté ma vitrine, se souvient Mourad Meddeb. Une quinzaine de coups de fil ont suivi. Des clients, voisins ou amis me communiquaient la même information.»
Peu avant 17 h, un automobiliste a perdu le contrôle de sa voiture Mercedes Classe A, laquelle a arraché une barrière de sécurité avant de violemment percuter la devanture de la pizzeria. La vitrine a littéralement explosé et le matériel qui se trouvait à proximité a été expulsé.
«Fort heureusement, personne ne se trouvait devant mon comptoir, sans quoi cela aurait été un véritable carnage», poursuit le patron de l'enseigne hannutoise.
Un client très pressé…
Les pompiers de la zone de secours de Hesbaye et les patrouilleurs de la zone de police Hesbaye-Ouest ont aussitôt été appelés à intervenir sur les lieux de l’embardée. Le conducteur de la voiture et son passager n’ont pas été blessés. Le chauffeur s’est néanmoins vu confisquer son permis de conduire.
«L'automobiliste est un client habitué, confie Mourad Meddeb. Dès qu'il m'a vu, il s'est confondu en excuses. Il venait de l'avenue de Thouars quand il a perdu le contrôle de son véhicule. Il m'a dit que le conducteur qui le précédait l'avait énervé, raison pour laquelle il l'a dépassé…»
Les habitants de l’étage relogés
S’il n’y a donc aucune victime à déplorer, les conséquences de l’accident sont multiples. Lors de leur intervention, les pompiers ont émis un doute quant à la stabilité du bâtiment. Après avoir posé quelques étançons, ils ont invité la famille logée à l’arrière et au premier étage à quitter l’immeuble.
«J'y vivais avec mon mari, nos trois enfants et mon frère, explique Nancy. Le bourgmestre Manu Douette nous a relogés dans un appartement public, près du collège. Jusqu'à nouvel ordre, nous ne pouvons plus réintégrer notre logement. J'espère que cela ne durera pas trop longtemps car cela va être compliqué de vivre à six dans une seule pièce.»