Un centre de formation des maîtres-chiens
La Fondation Vicky & Alexis a remis hier un drone à la Protection civile. Elle finance également un centre de formation des maîtres-chiens.
Publié le 16-10-2015 à 06h00
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On en parlait depuis un certain laps de temps, mais c’est désormais officiel. Réunis hier jeudi soir au palais provincial en présence du gouverneur Hervé Jamar, les responsables de la Fondation Vicky & Alexis, créée par les parents de deux jeunes victimes hannutoises de la catastrophe de la rue Léopold à Liège en 2010, ainsi que ceux de la Province de Liège et du Service Public Fédéral ont signé une convention de soutien pour la recherche de victimes de catastrophes. Ce partenariat entre une association civile et les autorités est une première.
La Fondation finance ainsi un nouveau centre de formation pratique des maîtres-chiens de la Protection civile qui prendra place en 2016 à l’unité opérationnelle de Crisnée. Mais l’aménagement du terrain d’entraînement a pris du retard suite à la découverte d’une pollution du sol. Lorsque son assainissement sera terminé, les choses se mettront en place. La formation théorique des maîtres-chiens sera quant à elle dispensée à l’École du Feu à Seraing.
«Nous travaillons la recherche en décombres (glissements de terrain, explosions, effondrements, etc.) et nous faisons, par ailleurs, partie des équipes B-Fast, un groupe d'intervention humanitaire rapide belge», explique Jean-Marie Ceulemans, responsable des équipes cynophiles de la Protection civile. «On recherche des personnes enfuies pas visibles, et, d'autre part, des personnes disparues en milieu naturel. On travaille donc sans odeur de référence. Les chiens ont pour mission de quadriller la zone et de marquer toute présence humaine.» Ce nouveau centre de formation sera ciblé sur la formation de base.
Parallèlement, la fondation Vicky & Alexis finance l’acquisition d’un drone destiné à faciliter le travail des chiens dans leurs recherches de victimes de catastrophes. Ce drone, muni d’une caméra thermique, a été remis à la Protection civile. La Protection civile possédait déjà un premier drone, basé à Braaschaat, près d’Anvers. Les deux appareils assisteront les équipes au sol en cas de catastrophe. Ils servent à prendre des images de jour comme de nuit, localisant les personnes grâce à la chaleur des corps. Ils peuvent aussi prendre des mesures chimiques, détectant d’éventuels produits toxiques.