Saga n'est pas qu'un festival africain

Saga Africa va vivre sa 3 e édition ce week-end. Avec au-delà des rythmes endiablés, une volonté d'échanges entre le nord et le sud.

La température va monter ce week-end au marché couvert. Et pas que grâce à une météo qui s'annonce clémente. Samedi et dimanche, l'autre capitale de Hesbaye va en effet vibrer au son des tam-tams africains pour déjà la troisième édition de Saga Africa. World music, reggae, raga, djembé, souk, blues... Une dizaine de formations vont mettre l'ambiance. Elles viennent du Burundi, du Bénin, du Cameroun, du Cap Vert... ou de Belgique. « La première année, on allait un peu vers l'inconnu, se souvient Monique Dupont, chargée de la programmation avec l'échevin Pol Oter. Lors de la deuxième édition, certains groupes nous ont contacté pour venir jouer et pour cette troisième édition, on a dû refuser du monde, tant on a eu de propositions... » Outre cet aspect festif et culturel, Saga Africa se défini aussi comme un outil de créer des ponts entre le nord et le sud. « Ce n'est pas un festival de musiques, ni un salon de la coopération, poursuit Pol Oter. C'est un endroit où chacun peut passer un moment magique en découvrant l'action de centaines de bénévoles... » 75 associations seront présentes de même que 10 ambassades de pays africains.

Le but pour ces ONG ou ASBL, c'est de montrer au public ce qu'elles font de concret, d'expliquer l'usage qui est fait des subventions et dons. Mais à travers les échanges et les rencontres, c'est aussi de partager les expériences et éventuellement de monter de nouveaux projets.

À titre d'exemple, les deux précédentes éditions ont abouti sur un accord de coopération avec Douala (Cameroun) ou encore de la Table Ronde 34 qui a mis en place un fonds d'aide aux projets présentés l'année dernière. J-L.T.

Samedi et dimanche dès 14 h au Marché couvert. Entrée gratuite.

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