Lassée d’attendre, la Commune de Hamoir va remettre en vente la salle La Royale
L’investisseur qui souhaitait y construire une boulangerie n’a pas obtenu son prêt. La procédure de vente va être relancée.
Publié le 25-05-2022 à 06h00 - Mis à jour le 25-05-2022 à 08h56
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C’est ce qu’on appelle un retournement de situation: alors qu’on pensait la vente de l’ancienne salle des fêtes de La Royale entérinée, le dossier de ce bâtiment communal va revenir sur la table du conseil lors de la séance de lundi prochain. Les élus vont relancer la procédure de cet immeuble situé rue du Moulin à Hamoir.
En février 2021, la Commune avait annoncé qu’elle souhaitait se séparer de cette salle. "Dans le cadre d’une réflexion entamée sur notre patrimoine, il est apparu clairement que ce bâtiment n’avait plus aucun rôle à jouer sur le long terme. On aurait pu procéder à cette vente il y a bien plus longtemps" , avait notamment indiqué à l’époque le bourgmestre, Patrick Lecerf (ICOM).
«La situation devrait s’arranger très bientôt»
Huit mois plus tard, on apprenait que la Commune avait obtenu deux offres totalement opposées pour cet immeuble de 450m2. L’une consistait à détruire la salle pour y construire à la place un autre bâtiment. L’autre mentionnait l’achat de l’immeuble pour le rénover et l’aménager en boulangerie et en atelier de formation à la boulangerie. Derrière ce second projet, choisi par les élus hamoiriens, figurait Luc Galler, originaire de Comblain-Fairon et frère du chocolatier Jean Galler.
L’investisseur, âgé de 70ans, semblait très enthousiaste. Sauf qu’aujourd’hui, la société Giema (société immobilière de la fille de Luc Galler) n’a toujours pas obtenu le prêt.
"Je possède bien les machines qui valent 300000 € pour les installer à l’intérieur du bâtiment, mais la banque, de manière incompréhensible, ne nous suit pas. Je pense toutefois que la situation devrait très bientôt s’arranger."
Lassée par ce discours, la Commune a décidé de relancer la vente, alors qu’un compromis en bonne et due forme n’avait, semble-t-il, pas encore été signé. Le prix de la vente avait, lui, été fixé à 90000 €.
"Puisque le point figure à l’ordre du jour de la prochaine séance du conseil, je n’en dirai pas plus" , glisse le premier échevin Michel Legros.
Inutilisée depuis plus de 20 ans, la salle La Royale était auparavant occupée par des associations et accueillait diverses activités: on y faisait du théâtre, de la gymnastique, etc. Actuellement, l’office du tourisme l’utilise comme entrepôt de stockage. En attendant un nouveau projet…