Laurie propose aux enfants à Geer des ateliers pour se défendre contre le harcèlement (Geer)
La thérapeute Laurie Stouvenakers propose, à Omal (Geer), des ateliers pour apprendre aux enfants à se défendre contre le harcelement.
Publié le 12-01-2023 à 08h00 - Mis à jour le 13-01-2023 à 09h04
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Le harcèlement scolaire, c’est chose courante. La thérapeute Laurie Stouvenakers l’a bien compris. C’est pourquoi celle-ci a décidé de proposer des sessions d’ateliers destinés à offrir aux enfants et adolescents des outils en vue de faire face à cette réalité. "Je suis thérapeute pour enfants à Omal (NDLR: Geer) . Dans le cadre de ma fonction, nombreux sont venus à moi avec des problèmes de ce genre, dit-elle. Je suis aussi une ancienne enseignante, je connais donc bien le système scolaire."
Si Laurie aborde cette problématique dans son cabinet avec les enfants qu’elle suit, en individuel, proposer d’aborder la question collectivement en ateliers s’avère être une autre porte d’entrée. Elle s’explique: "Beaucoup de parents ne veulent pas aller voir un psy avec leur enfant car ils estiment qu’il n’a pas de problème. Le fait de travailler en groupe dans le cadre d’ateliers semble moins lourd." Et puis, offrir aux enfants la possibilité de prendre part à un partage d’expériences leur permet de se sentir moins seuls. "Exprimer un problème de harcèlement devant d’autres enfants qui vivent la même chose, ça leur enlève un poids", ajoute la spécialiste.
Une approche axée sur l’enfant victime, préventive aussi
Et comme le dit la thérapeute, "mon approche est axée sur l’enfant victime. Mon but, c’est de lui donner des outils pour se protéger. Souvent, dans les cas de harcèlement, le travail est souvent réalisé sur le harceleur. Or, essayer de le changer ne marche pas dès lors qu’il prend plaisir à malmener ses victimes. Et dans la plupart des cas, c’est encore pire après une dénonciation."
De plus, l’enfant victime rencontrera toute sa vie des personnes malintentionnées. "Même certains enseignants peuvent se montrer harcelants, ce qui encourage bien souvent certains enfants sur cette voie. Et ça arrive plus souvent qu’on ne le croit. C’est pourquoi je veux les préparer à se défendre", défend l’Omaloise, qui précise que ces ateliers ont aussi une vocation préventive. "Il ne faut pas être harcelé pour les suivre. Tout le monde est le bienvenu. Même si les enfants qui viennent le sont dans la grande majorité des cas."
Inscriptions aux ateliers et informations via laurie@sosharcelementscolaire.com ou sur le www.facebook.com/sosharcelementscolair