Le Ferrusien Maxime Kersten lance un foodtruck convivial, à la carte artisanale
Le traiteur Maxime Kersten transmet les valeurs épicuriennes de sa famille dans son foodtruck aux mets traditionnels revisités.
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Publié le 04-05-2023 à 15h39 - Mis à jour le 04-05-2023 à 15h40
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C’est en mémoire de ses grands-parents et de sa maman, tous les trois disparus la même année, que le traiteur ferrusien Maxime Kersten, 38 ans, a imaginé ce nouveau foodtruck qui va sillonner d’ici quelques semaines le territoire de Ferrières. "J’ai d’ailleurs choisi leur prénom pour baptiser mon projet: Mouzo-Mina. Mouzo, c’est mon grand-père, Denis Kersten, et Mina, c’est ma maman, Anne Bonmariage. Ils étaient connus ici sur la commune. La philosophie de mon projet repose sur les valeurs de ma famille: des épicuriens qui aiment recevoir, accueillir, partager des bons plats et des moments conviviaux…"
Cuisinier de formation et très attaché à ses racines, le Ferrusien a d’abord monté un projet de friterie sur la place de Ferrières, avec trois autres personnes. "Pour des raisons personnelles, ça ne s’est pas fait. Mais dans ma tête, le processus était engagé." Qu’importe donc, Maxime ne lâche pas l’affaire et décide de se lancer seul. Il rebondit en imaginant un foodtruck. "Par un garagiste du coin, j’ai trouvé le véhicule et les derniers aménagements sont en cours. Dans le courant du mois de mai, je serai prêt."
Ce qu’il va proposer dans son restaurant mobile ? Des plats à valeur sûre mais entièrement artisanaux et revisités. La carte alignera des frites bien sûr mais aussi des cervelas, fricadelles, burgers, boulettes… "Mes produits seront issus du local: les charcuteries Saint-Martin de Werbomont, les pains de la boulangerie Les Co’pains à Clavier. Toutes mes sauces (ketchup, mayo, moutarde…) seront faites maison. Je veux aller à contre-courant de la restauration actuelle, chère et sophistiquée. Je reviens à des plats traditionnels mais réinventés. Des mets simples, bons et à partager." Ainsi, il met à la carte une recette originale puisée dans les souvenirs de sa famille: le "croque Louise", à base de pâte à crêpe salée. Côté sucré, il a imaginé une originale "gaufre pain perdu". La convivialité, le partage et l’accueil seront en tout cas au cœur de son activité. "On se retrouvera autour de tables mange-debout, avec un petit verre…"
Tous les mardis soir, il sera présent sur la place de Ferrières. "Ce sera mon rendez-vous fixe." Les samedis, il prévoit de passer de villages en villages, même les plus isolés, avec un apéro-truck. "Ça va créer du lien, des rencontres. Je cuisinerai des assiettes apéritives chaudes et froides." Il compte aussi se rendre dans les festivités locales: Fête du vin, Bucolique festival…