Deux nouveaux défibrillateurs, à Rouge Minière et Burnontige (Ferrières)
La Commune de Ferrières a installé deux nouveaux défibrillateurs à Burnontige et Rouge Minière, portant le nombre total à onze.
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Publié le 03-05-2023 à 06h00
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Ferrières dispose à présent de onze défibrillateurs. Deux nouvelles machines viennent d’être installées: une à la salle La Marelle à Burnontige, l’autre à la chapelle Rouge Minière, à proximité de la salle L’Alouette. "Les défibrillateurs ont été placés au cœur du village, près des salles de fête, sur des façades extérieures pour qu’ils soient accessibles aussi bien aux citoyens qu’aux occupants des salles", explique-t-on à la Commune. En équipant ces deux nouveaux lieux, la Commune clôture la couverture complète de son territoire. "Tous les villages sont désormais équipés." Les neuf autres défibrillateurs sont placés à des endroits stratégiques: à l’administration communale, à la salle la Charmille à Ferrières, à la buvette de foot de Ferrières, à la buvette du foot de Xhoris, à l’école de Xhoris, à l’école de Ferrières, à l’école de My, à l’école de Bosson et au collège Saint-Roch de Ferrières.
"Ils sont financés sur fonds propres par la Commune, sur base volontaire, il n’y a aucune obligation en la matière." Ferrières est relativement éloignée des services de secours et la Commune estime que la présence de ces machines est importante pour assurer une aide de première ligne en cas de problème cardiaque. Rappelons qu’une victime d’un arrêt cardiaque qui bénéficie d’une intervention avec défibrillateur dans les 5 minutes voit ses chances de survie passer de 5 % à plus de 70 %.
C’est une enveloppe d’environ 5 000 € qui a été dépensée pour les deux dernières machines, un coût un peu plus élevé qui s’explique par l’obligation, en cas de placement extérieur, d’avoir une armoire chauffante. "La machine doit garder la même température."
À ce jour, aucun des onze défibrillateurs n’a été utilisé. Et si l’un d’eux devait l’être, la Commune rappelle qu’il est important de le lui signaler par la suite, "car il faut l’équiper de nouvelles électrodes, qui sont à usage à unique". Tous les mois, les machines sont d’ailleurs contrôlées par les services communaux.
En Belgique, chaque année, environ 10 000 personnes sont terrassées par un arrêt cardiaque inopiné, dont 17 à 30 % dans l’espace public.