"Road Frip", la friperie en ligne de la Ferrusienne Sandrine Termini
Sandrine Termini, de la boutique "Belle en Rebelle", ajoute une corde à son arc avec sa nouvelle friperie en ligne baptisée Road Frip.
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Publié le 28-04-2023 à 07h00
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Depuis plusieurs mois, Sandrine Termini, 36 ans, était en réflexion sur la surconsommation dans le secteur de la mode. C’est ce qui l’a poussée à lancer, en mars, un site de vente de vêtements de seconde main en ligne, baptisée Road Frip, en parallèle à sa boutique de vêtements neufs.
Depuis sept ans, la Ferrusienne est en effet à la tête d’un magasin de mode, "Belle en Rebelle", dont la boutique-dépôt est installée dans sa maison, à Landrecy. "Je reçois en semaine sur rendez-vous ou je fonctionne par colis", explique-t-elle. Une affaire qui fonctionne bien avec une clientèle fidèle (de la région mais aussi de toute la Belgique), à la recherche de fringues sympas, modernes, à des prix raisonnables. "Je me rends régulièrement à Paris pour dénicher des pièces tendance. Mais récemment, je me suis remise en question, dérangée par la surconsommation dans la mode tandis que dans le même temps, les vêtements neufs sont de plus en plus coûteux. On achète et on jette des tonnes d’habits, on emmagasine…"
La Ferrusienne est récemment devenue fan des friperies, des brocantes, des vide-dressing où elle a découvert un secteur (la mode de seconde main) en pleine expansion et riche en potentiel. Elle entendait aussi les demandes de ses clientes pour des pièces spécifiques ou de marques. "Ça ne me convenait plus de ne vendre que du neuf, je voulais sensibiliser à l’environnement. J’ai donc décidé de créer une boutique en ligne avec des habits de seconde main que je déniche dans un réseau de particuliers ou dans les brocantes. Chaque semaine, de nouvelles pièces arrivent. Ce sont des vêtements en parfait état, lavés, repassés. Je fonctionne au coup de cœur aussi bien dans le moderne que dans le vintage…" Elle propose des habits pour dames, hommes, des chaussures et des accessoires. Le nom de sa nouvelle activité: "Road Frip", un jeu de mot sympa qui évoque ses nombreux trajets pour dénicher les pépites.
Le concept est tout simple: elle se charge de trouver les pièces, elles sont mises en ligne sur la plateforme avec un descriptif et un prix "qui n’est pas négociable et qui démarre à 5 €". Il suffit ensuite de commander en ligne et le colis est livré à domicile ou via un point-relais. "Et si la pièce ne convient pas, il est possible de la renvoyer et d’être remboursé."
Sa friperie en ligne compte déjà 184 pièces et chaque semaine, des nouveautés arrivent. Simple, efficace, sécurisé, de proximité, autant de critères auxquels la jeune femme tenait. "Il existe pas mal de canaux différents pour la seconde main dont Vinted. Mais beaucoup me disent ne pas être satisfaits ou convaincus car il faut aller chercher son colis, c’est aussi une grosse structure, certains n’ont pas confiance. Les clients sont à la recherche d’une solution facile – commander en quelques clics – dans une structure de vente en ligne plus familiale", précise Sandrine qui a bien senti où soufflait le vent. Car à peine lancée, sa friperie virtuelle cartonne avec déjà 60 produits envoyés, en seulement trois semaines.
www.roadfrip.com