Le clocher de l’église de My en chantier
Ceinturé d’échafaudages, le clocher de l’église de My est en réfection. L’édifice restera inaccessible jusqu’en juin.
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/YXHC2BW7VBGS7PYYRFO2S3ICFE.jpg)
Publié le 19-03-2023 à 17h26 - Mis à jour le 19-03-2023 à 17h27
:fill(000000)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/ISO7BKBHAZBX3J5ZZW2ICNSN5I.jpg)
Au cœur du petit village condrusien, le chantier ne passe pas inaperçu. Depuis quelques semaines, le clocher de l’église de My est ceinturé par un impressionnant échafaudage.
Un gros chantier de restauration de la tour est en effet en cours du sommet de la tour jusqu’à sa base. "On part du sommet et on va jusqu’au parvis, précise Yvon Rollin, l’échevin en charge des Travaux et des Cultes. Cela comprend les ardoises de la flèche mais aussi la maçonnerie. Au total, cela représente un budget de 200 000 € sur fonds propres."
C’est l’entreprise Orlando associée à la société Liégeois qui a en charge les travaux.
Aussi une question de sécurité
Si la Commune de Ferrières a décidé d’investir dans cet édifice, c’est parce qu’elle tient à maintenir en état son patrimoine. "Ce n’est pas une église classée mais My fait partie du label, Les plus beaux villages de Wallonie et l’église est un élément important de cet ensemble, détaille l’échevin. On ne peut pas laisser ce patrimoine se dégrader." De plus, en s’attaquant à ce gros chantier, la Commune de Ferrières ne veut plus laisser traîner les choses en agissant avant que des dégâts plus conséquents ne se manifestent au bâtiment. "Pas comme pour le clocher de l’église de Ferrières où on a attendu un peu trop longtemps, note l’échevin. En 2016, on s’est alors retrouvé avec un chantier encore plus important qui a coûté 430 000 € même si dans ce cas-là on a quand même pu bénéficier de subsides dans le cadre du programme PIC" (Plan d’investissement communal).
Enfin, pour l’église de My, il y a également un aspect sécuritaire à prendre en compte. "Il y a une école et une plaine de jeux en contrebas de l’église, explique Yvon Rollin. Il ne faudrait pas qu’une ardoise ou une brique se détache et vienne blesser un enfant…"