L'héliport subit la foudre citoyenne

La plupart des riverains, déjà venus en juin dernier, ne baissent donc pas les armes et sont déterminés à s'opposer au projet d'héliport « bis » rentré par l'entreprise Comel, route de Marche, à Xhoris. Un dossier soumis à enquête publique jusqu'au 16 janvier. Cette fois, ce sont quatre riverains proches du futur héliport (et non plus le comité de village «Xhorisons») qui ont pris les devants pour informer la population : Patrick Botte, Yvon Rollin (aussi conseiller communal de l'opposition IC), Raymond Kools et Jean-Michel Hardy.

Ni l'étude acoustique qui a été jointe au dossier, ni les modifications de certains angles d'approche ne rassurent les Xhorisiens. Ils refusent que la tranquillité de tout un village soit mise à mal pour un intérêt purement privé. «Nous subirons des nuisances sonores et visuelles, la dévaluation de nos maisons, tout ça pour un projet qui n'apporte rien à la commune », s'insurge un riverain.

Le château classé de Fanson est, lui aussi, directement concerné par le survol de l'hélicoptère.

Et son propriétaire fulmine : «Il faut protéger ce château, un des plus beaux de Wallonie. Ce projet est complètement insensé. » Les riverains comptent faire entendre leur voix dans le cadre de l'enquête publique, avec un maximum de lettres de réclamations. Ils assisteront également au prochain conseil communal (prévu le 29 janvier) au cours duquel les élus de l'opposition IC et Écolo interpelleront le collège à ce sujet. S.L.