Compte 2022 rassurant à Faimes, sauf pour la police
On a parlé chiffres au dernier conseil communal de Faimes. Ils sont rassurants, même si le terrain est mouvant quand on parle de la zone de police.
- Publié le 13-09-2023 à 09h27
- Mis à jour le 13-09-2023 à 09h28
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Catherine Destexhe, receveuse régionale, peut s’occuper de Geer et Marchin, sans se soucier de son bébé faimois, confié désormais à Françoise Baré. La première a expliqué lors de ce conseil communal les tenants et les aboutissants d’un compte communal 2022 qui lui avait pourtant fait appréhender le pire depuis le dernier exercice.
"Le coût de l’énergie et les indexations des salaires me donnaient des craintes, expliquait-elle. Aujourd’hui, je suis rassurée par le résultat global. Même si la provision de 300 000 € à l’exercice propre réduit fatalement le bas de laine." Il s’élève tout de même à 875 536 € au global.
Quant à cette provision, elle est notamment destinée à payer des frais de personnel temporaire, alors que 100 000 € sont liés aux frais du projet "Les jardins du Chevalier", initié par le CPAS.
Dépenses à la hausse
La directrice financière a abreuvé le conseil de chiffres. Ce sont surtout ceux liés aux dépenses en personnel qui sont en augmentation. La croissance est de plus de 10% et s’explique par les indexations successives et par la prise en charge des émoluments d’une partie du personnel des écoles (surveillance, puériculture, enseignement deuxième langue).
Cri d’alarme du bourgmestre
Quant au poste des dépenses de fonctionnement, la facture carburant est en augmentation (37 000 €), alors que les frais de chauffage et d’électricité ont pratiquement doublé, passant de 62 256 € à 122 682 €. Mais le pire est à craindre au sujet de la zone de police, qui réclame la bagatelle de 328 299 € pour son fonctionnement. "Cela fait une hausse de 12%, constate le bourgmestre, Étienne Cartuyvels. Et ce sont des dépenses qu’on ne maîtrise pas. On s’aventure ici sur un terrain mouvant, et, de nouveau, il faut mettre en cause le fédéral qui ne met plus les moyens pour avoir une vraie police de proximité."