Des Donceelois ont débarqué en Normandie
Avec "Donceel se souvient", une quarantaine d’habitants ont (re)découvert les plages du débarquement. Récit de quelques jours les plus longs.
Publié le 26-05-2023 à 10h24 - Mis à jour le 26-05-2023 à 10h25
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Née en 1995 pour succéder aux anciens combattants qui souhaitaient passer la main, l’association patriotique "Donceel se souvient" a repris le flambeau, non seulement pour organiser le traditionnel Relais sacré, mais aussi pour entretenir le souvenir d’un conflit armé qui a permis de vaincre le fascisme et la dictature allemandes. Pour ce faire, les membres du comité ont toujours eu en tête de marier le souvenir et la réflexion avec la détente. D’où cette escapade d’une quarantaine de Donceelois pendant quelques jours en Normandie avec, notamment les visites d’Omaha Beach, de la Pointe du Hoc ou du cimetière américain de Coleville-Sur-Mer. Ce dernier, qui rassemble les pierres tombales de 9387 soldats tombés au combat, est complété par un remarquable musée "made in US" qui replace l’opération Overlord dans son contexte historique. On le voit: le 6 juin 1944 n’a plus guère de secret pour les habitants de Donceel, qui se montrèrent unanimes pour féliciter Monique Maréchal, la cheville ouvrière de l’organisation. Cette dernière a insisté sur la somme de travail, et de mails, que nécessite la mise sur pied de pareils séjours, qui sont prévus une fois par an. Monique Maréchal a aussi mis en exergue la collaboration financière de la commune, assortie des présences à ces voyages du bourgmestre et de la première échevine, le tout agrémenté d’un autre subside, celui du club de football de Limont, qui a toujours aidé financièrement les anciens combattants lors des soupers du club.
Après cette excursion de quatre jours et les visites de Rouen, Caen, Bayeux ou Honfleur, Monique Maréchal ne cache pas qu’elle désire passer le témoin et n’a pas manqué de faire appel aux bonnes volontés. La trésorière Nadine Jaymaert veille au grain, mais elle ne peut décemment assumer seule les tâches futures. Les idées ne manquent pas, mais elles ont besoin de grandes mains pour poursuivre les projets et la sensibilisation des plus jeunes aux méfaits des dérives totalitaires de ces nombreux ingénieurs du chaos, de ces satrapes sanguinaires qui veulent imposer au monde leur vision de ce qui tend vers une impasse inéluctable.