Budget: d’importants travaux à la salle de Kemexhe de Crisnée
La Commune de Crisnée présentait ce lundi les projets inscrits à son budget. Les églises ne sont pas en reste, tout comme la salle de Kemexhe.
- Publié le 23-12-2022 à 06h00
- Mis à jour le 23-12-2022 à 09h14
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Le budget présenté lundi lors du conseil communal de Crisnée l’était pour les deux prochaines années. "On s’engage dans une perspective de 18 mois car nous avons un enrôlement de quatorze mois pour l’année 2023 au lieu de douze. On a donc décidé à titre “prudentiel” de provisionner cette somme supplémentaire , plus de 234 000 €, explique le bourgmestre, Philippe Goffin. L’année suivante, cette somme sera bien moindre puisque l’enrôlement ne concernera plus que dix mois."
Concernant les projets inscrits au budget, des travaux "conséquents" sont prévus dans la salle de Kemexhe. "Elle est occupée chaque week-end. On va donc procéder aux travaux par phase, pour ne pas la rendre inaccessible trop souvent", explique le mayeur, qui précise qu’une extension va être construite à l’arrière du bâtiment existant. "Elle servira de lieu de stockage. On réalisera ensuite des sanitaires avec l’agrandissement de la salle Toulouse."
Un important travail d’exhumation au cimetière de Crisnée et la création d’un ossuaire sont aussi prévus. " On va aussi rénover l’église de Crisnée (NDLR: dont la façade était tombée durant une tempête) . On va aussi réaliser des travaux à l’intérieur de l’église avec la volonté de créer une structure d’accueil plus petite", crise énergétique oblige, "tout en permettant encore d’y organiser de grands offices". En outre, des discussions sont en cours avec l’évêché de Liège, "pour voir ce qu’on en fait. Il y a cinq églises à Crisnée, dont quatre sont propriété communale". Propriété communale ou pas, les Communes sont tenues d’offrir aux fidèles les meilleures conditions pour exprimer leur foi. "On a aussi la volonté de désaffecter l’une d’elles pour en faire un lieu de philosophie propice aux échanges et ouvert à tout le monde, quelles que soient les croyances."
Pas de femme en vitrine
Changement de cap, aussi, concernant les bars à prostitution situés sur le territoire communal. Si elle ne peut légalement pas les interdire, la Commune compte toutefois en changer l’approche. "La Commune aspire à la diminution des bars à prostitution depuis plusieurs années. En 2000, il y en avait sept. Aujourd’hui, il en reste trois dont un qui est à vendre, même s’il y a encore de l’activité. On ne peut pas les interdire mais on peut en modifier le fonctionnement." C’est-à-dire que la Commune va donc interdire l’exposition en vitrine des travailleuses du sexe. "Les temps changent, les mœurs évoluent. On veut s’inscrire dans une dynamique d’une image de la femme qui ne doit pas être celle qu’on retrouve exposée dans des vitrines."