La maison communale mise en vente
La Commune, qui déménagera sur le site Crisnée Demain, vend son administration communale. L’offre de départ est fixée à 320 000€.
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- Publié le 02-09-2017 à 06h00
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Le site Crisnée Demain sort de terre, avec une nouvelle maison communale qui s'installera dans ce nouveau complexe. Quid du bâtiment actuel? Le collège communal a décidé de le vendre. «Cette mise en vente s'inscrit dans la volonté de moderniser l'administration par son déménagement sur le site Crisnée Demain, note le bourgmestre Philippe Goffin. Nous avons considéré qu'il n'y avait aucun intérêt à conserver le bien actuel. Il faut, à un moment donné, pouvoir se séparer des briques pour les réinvestir ailleurs. On ne fait que déplacer des moyens d'un côté vers un autre. Ce sera du patrimoine pour du patrimoine.»
Une vente de gré à gré
La décision de principe de mise en vente sera avalisée lors du prochain conseil communal programmé mercredi soir. Avec une offre de départ de 320 000€ pour le site de 1 500 m2 comportant l’administration communale et le hangar jouxtant celle-ci.
«Le principe est simple, précise le bourgmestre. Dans un premier temps, nous allons procéder à une vente de gré à gré, en passant par les canaux habituels de promotion.» C'est-à-dire en publiant une annonce immobilière dans un journal spécialisé. «C'est le schéma classique de mise en vente et puis on verra ce que cela donne, comment réagit le marché avant de confier la vente, le cas échéant, à un marchand de biens immobiliers.»
Pas contre une démolition
La Commune attendra ensuite que les différentes offres lui soient remises pour une date non encore définie. «Pour éviter tout doute, tout malentendu et si on a plusieurs amateurs, les candidats acquéreurs remettront une enveloppe fermée qu'on ouvrira en public pour que chacun remette la meilleure offre et qu'ils soient tous sur le même pied d'égalité.» Une pratique que la Commune a déjà utilisée et qui a porté ses fruits.
Chacun se demande désormais ce que pourrait devenir l'administration communale mise en vente. «Soit quelqu'un la réhabilitera, soit un promoteur construira un immeuble à appartements à la place, poursuit Philippe Goffin. On n'est pas fermé à l'idée d'une démolition.»
Le promoteur éventuel devra cependant respecter les prescrits urbanistiques de la Commune. Comme celui de ne pas construire un immeuble comportant plus que le rez-de-chaussée, l'étage et les combles. Soit un total de deux niveaux et demi, en réalité. «Le bâtiment est en pente, ce qui permettra à un architecte de caser du logement sans massacrer des personnes. D'autre part, chaque appartement ne pourra pas faire moins de 80 m2.»