GRAND ANGLE | «Changer le monde»: parcours et paroles de maraîchers wallons
L’une est psychologue de formation, l’autre travaillait dans le milieu du cinéma. Stéphanie et Sarah nous racontent leur parcours et les motivations qui ont poussé ces deux jeunes femmes à tout lâché pour devenir maraîchères.
:format(jpg):focal(368.5x254:378.5x244)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/EVX42VVQQBF3VEFD4T7LTR5MWU.jpg)
Publié le 09-10-2021 à 11h00
Depuis maintenant sept ans, Sarah développe son activité sur les hauteurs de Comblain-au-Pont, dans le petit village d’Oneux, au confluent de l’Ourthe et de l’Amblève.
Petite-fille d’agriculteur, jamais elle n’aurait imaginé revenir un jour vers les racines familiales. Et pour cause: «J’ai fait des études en art du spectacle et cinéma à l’Université de Liège, donc rien à voir avec l’agriculture. Ensuite j’ai travaillé trois ans dans le milieu culturel liégeois, je faisais de la vidéo, je faisais des ateliers avec des artistes, etc.»
Pourtant, progressivement, Sarah commence à ressentir l’envie d’autre chose. «Je crois que j’ai eu envie de quelque chose de plus concret, qui me permette de travailler physiquement, quelque chose de plus simple, où on travaille et où on ne se prend pas trop la tête.»