Le projet de vignes sur Tinlot avance bien
Chez les Wauthelet, le vin est une affaire de famille: les sœurs impliquées dans la gestion du salon et le frère dans la création d’un domaine.
Publié le 13-03-2023 à 08h00
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C’était la 24e édition de la route du Vin à Ocquier. L’événement, qui avait lieu tout le week-end à l’école Saint-Remacle, revêtait une certaine importance pour l’école. Les bénéfices réalisés par ce petit salon local du vin permettront en effet à l’établissement scolaire du village de financer une partie des importants travaux d’infrastructure.
"Il faut changer les châssis ou encore le système de ventilation", rappelle Charlotte Wautelet, membre de l’organisation. La volonté affichée est celle de continuer à organiser le salon au même endroit lors des prochaines années: "Les vignerons reviennent avec plaisir à Ocquier, l’événement est bien rodé et est devenu une sorte de lieu de retrouvailles. On a une équipe de bénévoles efficace, chacun connaît ses tâches, même si chaque année, c’est un défi pour accueillir les centaines de visiteurs."
C’est le comité organisateur qui choisit lui-même les producteurs de vin présents lors du salon après avoir effectué le déplacement dans les vignobles pour s’assurer que la production est respectueuse de l’environnement. Pour l’occasion, les vignerons sont accueillis et hébergés le temps que dure la fête par les habitants de la région. Une tradition qui remonte au jour de la création du salon.
Cette année, une quinzaine d’exposants avaient effectué le déplacement: essentiellement des représentants de vins français, mais aussi un distributeur de vins grecs et italiens, sans oublier le vin d’Ocquier et le "Prologue", petit nouveau de Tinlot, et représenté dimanche par Marc-Antoine Wautelet.
En 2020-2021, quatre hectares de Chardonnay ont été plantés à Tinlot sur deux parcelles, en agriculture raisonnée. Les premières bouteilles sont prévues pour 2024 et ce salon était l’occasion de présenter le projet aux visiteurs. "On a lancé une campagne de financement participatif, ce qui permet de financer le développement du domaine et de faire découvrir la viticulture belge tout en créant une certaine communauté", a expliqué le trentenaire, originaire d’Ocquier, qui s’est lancé dans le projet avec la famille Hartog.
Les sommes investies peuvent être récupérées en bouteilles sur les huit premières années, ce qui permet d’accompagner l’évolution du vin à partir de son jour 1.