140 bovins en lice pour le concours Blanc Bleu Belge
Les éleveurs condrusiens se retrouvaient dimanche pour la 40e édition du concours Blanc Bleu Belge. Ils avaient amené avec eux 140 bovins.
Publié le 20-09-2021 à 06h00
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Annulé l'année passée, le concours Blanc Bleu Belge, 40e édition, organisé par l'Association régionale des éleveurs et détenteurs de bétail du Condroz liégeois a bien eu lieu dimanche. Même s'il arrivait un peu plus tard dans l'année. «Habituellement, on fait cela le deuxième dimanche de juillet. Mais cette année, on a décidé de le faire un peu plus tard afin d'avoir des mesures sanitaires plus assouplies», explique Fabian Wathelet, le secrétaire de la régionale.
Vingt éleveurs et 140 bêtes
Une vingtaine d'éleveurs étaient présents, accompagnés de 140 bovins. Tout au long de la journée, ils ont défilé devant les six jurés du concours. «Les bêtes sont réparties par catégories d'âge. Puis, les premiers de chaque catégorie sont rassemblés dans le championnat qui se tient à la fin de journée pour désigner le grand gagnant.» Et comment sont-ils départagés? «On regarde d'abord si la bête est bien sur ses aplombs, si elle se déplace bien. Ensuite, on juge les qualités viandeuses et la largeur du bassin, du dos et des épaules. On fait aussi attention à la finesse des membres et de la peau et également au poids de la bête», explique Manu Laruelle, éleveur et juré.
Pour le gagnant du concours, pas de gain financier. «L'éleveur gagne surtout de la notoriété et de la fierté. C'est une mise en valeur pour lui et son travail», précise Fabian Wathelet.
Un concours pour les enfants
Cette année, et pour la seconde fois, il y avait également un concours pour les enfants de moins de 12 ans. Très fiers, ils ont tous défilé avec des jeunes bovins âgés de 6 à 8 mois. «C'est un peu la relève puisqu'ils sont tous issus de famille d'éleveurs. Ils ont ça dans le sang.»
Jean-Philippe George a notamment regardé son filleul de 11 ans, Augustin, et son fils, Achille, 3 ans, défiler. «Ils sont passionnés. Ils adorent ça», se réjouit l'éleveur claviérois. De quoi déjà faire naître des vocations.