Les centres culturels hesb ignons entrent en coordination
Désormais, Braives-Burdinne, Hannut, Remicourt, Saint-Georges-sur-Meuse et Waremme croiseront leurs agendas et, ils l’espèrent, leurs publics.
Publié le 11-09-2012 à 07h00
Leur rapprochement remonte à une réflexion collective encouragée par l'inspection de la Communauté française fin mars dernier, avec en filigrane les évolutions futures liées au nouveau décret venant financer le secteur de la culture. Aujourd'hui, les cinq directeurs animateurs des centres culturels de Braives-Burdinne, Hannut, Remicourt, Saint-Georges-sur-Meuse et Waremme parlent de véritable coordination. «Le Nord-Ouest de la province de Liège n'est pas le désert culturel qu'on croit souvent, lance Thomas Kempeneers, l'animateur-directeur du centre culturel de Waremme. Il y a là 5 centres culturels reconnus, innovants et suivis par un public important et diversifié. Pourtant, nous sommes parfois un peu oubliés parce que nous sommes involontairement isolés les uns des autres.»
À l'instar de ce qui se fait autour du centre culturel de Huy en vallée mosane (Braives-Burdinne et Saint-Georges-sur-Meuse en sont également), les 5 centres hesbignons ont décidé d'unir leurs énergies orientées ver un but commun: la diffusion, la réception et la création de la culture. «On a décidé de renforcer les liens qui nous unissent parfois déjà au niveau du prêt de matériel par exemple, en étant tous égaux et complémentaires, insiste Alain Bronckart, animateur-directeur du centre culturel de Hannut. Cette dynamique nouvelle va crescendo avec des synergies nouvelles dans la mise en commun de moyens et de croisement d'agendas comme l'ont fait les centres culturels de Waremme et de Remicourt sur la nouvelle saison qui s'annonce.»
Certes, il arrivera que des doublons se glissent encore, mais les cinq centres culturels s'inscrivent plus que jamais dans un esprit non-concurrentiel. Ainsi, avec l'évocation dans leur propre brochure de spectacles programmés chez les partenaires de la coordination hesbignonne. «Même s'il est très difficile de faire bouger les spectateurs entre nos centres, nous voulons que le public se déplace, confie Michel Desaubies, animateur-directeur du centre culturel de Remicourt. Si on regarde notre zone géographique, il y a maximum vingt minutes d'un centre culturel à l'autre par les routes de campagne et, avec à chaque fois, un parking en toute sécurité.»
D’autres rapprochements pourraient encore suivre avec des abonnements thématiques entre les 5 partenaires ou encore un événement commun.