Un réseau de voies lentes pour relier les huit villages braivois entre eux
Dans les mois à venir, de nombreux points liés à la mobilité devraient être débattus à Braives. Le but: relier les 8 villages de l’entité.
Publié le 01-03-2023 à 06h00
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Relier les 8 villages de l’entité et les connecter au RAVel, c’est le défi que s’est lancé la commune de Braives. Dans la continuité des aménagements déjà réalisés, un vaste projet de création de voies lentes a été présenté ce lundi au conseil communal.
Porté par la CLDR, ce projet s’est d’emblée voulu participatif. "Le principe global, c’est l’utilisation de voiries existantes et de chemins de remembrement, résume Caroline Jacques, conseillère en mobilité. Deux types de marquage sont proposés: une bande cyclable suggérée au niveau de certaines voiries, et des chevrons aux extrémités pour les carrefours et changements de direction."
Des cas particuliers
Certains cas particuliers existent. Le carrefour d’Avennes, par exemple, vers Ciplet, demande une réflexion plus poussée et fait l’objet d’une demande de subsides pour une analyse professionnelle.
De nombreuses voiries sont concernées par ce plan d’action. Dans le Plan PIC-PIMACI 2022-2024 et futur, l’on parle de la réfection de la rue du Cornuchamp, de la rue du Centre, du Tombu ou encore Hubert Krains. Les tronçons repris pour les fiches régionales concernent par contre les rues du Cortil, Saint-Sauveur, du Centre, des Écoles, Justice de Paix, du Pont, de Latinne et Saint-Pierre. En bref, de quoi faciliter les trajets à vélo et à pied dans l’ensemble de la commune. "Depuis le début on aspirait à ce type de projet structurant et global sur la mobilité douce", approuve Marc Focroulle, conseiller de l’opposition BAse. Qui estime toutefois qu’il serait judicieux, en plus, de travailler sur certaines jonctions pour permettre "aux enfants d’aller à l’école à pied, ce qui n’est pas vraiment le cas dans ce qui est présenté."
Edmée Lambert, Écolo, s’inquiète quant à elle des riverains "qui continueront à garer leurs voitures sur les zones cyclables". Coût estimé: environ 968 000 euros, dont 80% à charge de la direction régionale (DR).