À Braives, le ressort est cassé
Steve Bawin, le capitaine braivois, a pris la parole après la déroute subie face à Ougrée. Et le message est clair: Braives doit se ressaisir.
Publié le 08-03-2022 à 06h00
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/QJTSGHYC3VH4ROD63SWG2XQPBY.jpg)
Pas facile de passer à l'interview après avoir reçu une gifle 0-7 des œuvres du leader. Et pourtant, le capitaine braivois ne s'est pas défilé, assumant le brassard qui lui entoure le biceps droit. "Je suis content de parler quand on gagne. Je dois aussi assumer dans des situations comme celles-là", opine Steve Bawin.
Pour avoir assisté aux deux matchs entre Ougrée et Braives cette saison, la petite marge que possédaient les Liégeois en octobre, s'il y en avait une, s'est transformée en gouffre ce dimanche. "Ougrée est constant. Par contre, il y a eu une fameuse différence de niveau de notre côté, observe le numéro 18 des Sang et Or, très lucide sur la situation. Nous avons été complètement amorphes, sauf dans le premier quart d'heure. Mais le 0-1 nous fait mal. Et c'est le problème depuis le début de saison, nous sommes menés lors de deux matchs sur trois. "
Et si cela peut évidemment poser problème, le plus inquiétant est le manque de révolte qui a suivi. "À la pause, on avait pris cinq buts et on se regardait tous en chien de faïence, moi le premier. Nous sommes fatalistes, reconnaît Steve Bawin, qui s'inquiète pour la suite de la saison. En jouant comme ça, non, on n'a pas notre place au tour final. Et pourtant, les entraînements n'ont jamais été aussi bons que ces trois ou quatre dernières semaines. Mais on ne reproduit pas cela en match, je n'ai pas d'explication… "
Heureusement pour les Braivois, Waremme B n'en a pas profité pour s'emparer de la cinquième place. "Cela m'ennuierait vraiment de laisser notre place au tour final à Waremme B. Car on a les qualités pour y aller et ce serait un échec de le louper, martèle le capitaine braivois, qui avait également une pensée pour ses coachs. J'ai de la peine pour eux car ils sont impliqués à 200%. Ce qu'on a montré, c'est un manque de respect envers eux. " Des mots durs, mais qu'on ne pouvait contredire.