Le club de gym "Berlozienne", c’est fini: 4000€ reviennent à la Commune
Le club de gym "Berlozienne" cesse ses activités et cède ses avoirs, près de 4 000 € à la Commune, qui va refaire les sanitaires de la salle de gym.
Publié le 24-05-2023 à 19h00 - Mis à jour le 24-05-2023 à 19h01
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Berlozienne, c’est le nom du club de gymnastique local. Est, ou plutôt, était. Car, aujourd’hui, c’est terminé, c’est bel et bien fini ! Et cela, depuis le mois de mars 2020 précisément. Le club a même fait l’objet d’un point inscrit à l’ordre du jour du conseil communal de mardi soir. "J’en étais la présidente depuis dix ans, explique Anne Dejeneffe, qui est aussi conseillère communale au sein de la majorité IC. Les statuts du club voulaient qu’en cas de dissolution de celui-ci, l’argent restant soit versé à la Commune, avant d’être utilisé pour améliorer les aménagements de la salle de gymnastique située à l’école communale de Berloz." C’est ainsi que, mardi soir, la Commune a reçu du club la somme de 3 981 €. À quoi vont-ils servir maintenant ? "A l’amélioration des sanitaires, tant ceux des dames, que ceux des hommes." Pour la conseillère communale, il est important d’avoir des sanitaires en bon état, et propres qui plus est.
Le club de gymnastique "La Berlozienne" existait depuis 1979. "Avant, le club prenait part à des compétitions", se souvient Anne Dejeneffe. Puis, après, la gymnastique pratiquée sur les engins a fait place à des cours de gymnastique d’entretien.
Plus personne pour donner cours
"Des cours de cardio, du step, des abdos fessiers étaient donnés. Durant une heure, les mercredis de 20h à 21h, nous faisions des échauffements, des étirements, à l’aide d’élastiques entre autres. Nous pratiquions la relaxation également." Les membres du club étaient âgés de 18 à 80 ans. Puis, le Covid est arrivé. Les cours collectifs en intérieur ne pouvaient alors plus être organisés. "Pour nous donner cours, nous avions une professeure de gymnastique ou une kinésithérapeute."
Mais voilà ! Comme les cours ne pouvaient plus être organisés en raison de la pandémie, les dames qui donnaient cours ont alors pris d’autres dispositions et ne sont donc plus venues. "Durant un certain temps, nous avons essayé de retrouver quelqu’un mais, malheureusement, nous n’avons trouvé personne." Plus d’autres choix : la fin de l’aventure était inéluctable…