Berloz: "Di Salvo peut se projeter dans la suite de sa vie"

Le verdict est tombé pour Steven Di Salvo, coupable d’assassinat. Pour ses avocats, c’est une page qui se tourne et une nouvelle à écrire.

 Pour les avocats de Steven Di Salvo, le Berlozien n’a jamais prémédité son meurtre.
Pour les avocats de Steven Di Salvo, le Berlozien n’a jamais prémédité son meurtre. ©BELGA 

Pour Steven Di Salvo, la fin de son procès marque ainsi le début de sa reconstruction. Le Berlozien de 30 ans a été condamné ce mardi 21 mars à 30 ans de réclusion pour avoir assassiné son ex-compagne et mère de leurs quatre enfants, Jessika Oliveira De Melo. "Nous avons pu nous entretenir quelques minutes avec lui à l’issue du procès, confie Me Christophe Van der Beesen au lendemain de la condamnation de son client. Ce volet se clôture et il peut désormais se projeter dans la suite de sa vie et notamment, par rapport à ses enfants. Il peut aujourd’hui faire son deuil, y voir plus clair et avancer vers demain." Au terme de sept jours de procès, les jurés ont donc retenu la préméditation. Si les parties civiles et l’avocat général soutenaient, dès le départ, l’accusation d’assassinat, pour les avocats de Steven Di Salvo, il n’a jamais prémédité le meurtre. "Ce n’est pas quelqu’un qui a réfléchi son acte et ruminé sa haine et sa colère. Personne n’était là et nous ne sommes pas dans un film où on peut faire des retours en arrière, plaidait Me Séverine Solfrini devant la cour d’assises. Est-ce que vous avez la preuve que Monsieur Di Salvo a bien prémédité le meurtre ? Est-ce qu’il a eu à un moment une résolution criminelle ? Est-ce qu’on vous a certifié qu’il avait l’idée bien fixe, claire et déterminée de passer à l’acte avant le 22 juin 2020 ? Est-ce qu’on vous a apporté les preuves au-delà de tout doute raisonnable ?"

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