Steven Di Salvo est reconnu coupable d’assassinat envers son ex-compagne
Le procès de Steven Di Salvo touche à sa fin. Débuté lundi passé, le jury a rendu, ce mardi vers 14 h, son verdict de culpabilité.
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- Publié le 21-03-2023 à 15h10
- Mis à jour le 21-03-2023 à 15h11
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Après 6 jours de procès, le jury a tranché sur la culpabilité de Steven Di Salvo. Le Berlozien de 30 ans est reconnu coupable d’assassinat, c’est-à-dire meurtre avec préméditation. "L’intention de tuer résulte des déclarations de l’accusé et la préméditation est établie sans doute possible", a étayé la présidente Annick Jackers.
Pour rappel, le 22 juin 2020, à 14 h 20, les policiers de la zone de police de Hesbaye sont envoyés rue de la station 33 à Berloz. La maman de l’accusé avait en effet téléphoné aux services de police afin de signaler que son fils, Steven Di Salvo, avait tué son ex-compagne au sein de leur domicile. Arrêté vers 14 h 50 dans sa voiture alors qu’il prenait la direction de Saint-Trond, le Berlozien de 30 ans avait confirmé avoir tué son ex-compagne. Les policiers et les ambulanciers dépêchés sur les lieux pénètrent dans la maison du couple et découvrent le corps sans vie et ensanglanté de la jeune femme. "Il y avait au total 49 plaies sur l’ensemble du corps: 22 au niveau de la tête, 13 au cou, 7 sur le thorax et 4 dans le dos, a détaillé le médecin légiste qui a pratiqué l’autopsie du corps de la victime. Il y avait également 3 plaies sur les membres supérieurs. La victime est décédée de manœuvres de strangulation."
Ses justifications n’ont pas convaincu
Les justifications de Steven Di Salvo et les témoignages entendus durant le procès n’ont donc pas convaincu les jurés de la cour d’assises de Liège. Depuis le jour des faits, le Berlozien justifiait son accès de violence par une discussion houleuse entre lui et son ex-compagne, Jessika Oliveira De Melo. Il soutenait qu’elle lui avait affirmé vouloir partir vivre au Brésil avec leurs quatre enfants. Une idée qu’il disait ne pas pouvoir supporter. "Les déclarations ne collent pas pour justifier un geste impulsif et irréfléchi, motive la présidente. Il a agi avec sang-froid et lucidité pendant et après les faits. Il a pris un deuxième couteau pour achever la victime. Il a pris le temps et le soin de se laver les mains après chaque scène de coup. Il a verrouillé la porte en partant et a pris le temps d’appeler ses proches avant de passer l’appel à la police. Steven Di Salvo savait depuis plusieurs jours que la décision de Jessika Oliveira De Melo était définitive et il ne pouvait pas la supporter."
On va maintenant entendre le réquisitoire sur la peine et les plaidoiries de la défense avant que le jury ne reparte en délibération.