Procès de Steven Di Salvo: un meurtre intentionnel mais pas prémédité

Pour les avocats de Steven Di Salvo, Me Christophe Van der Beesen et Me Séverine Solfrini, le Berlozien n’a jamais prémédité le meurtre de son ex-compagne.

 "L’état d’esprit de Steven au moment des faits, ce n’est pas du tout de la détermination."
"L’état d’esprit de Steven au moment des faits, ce n’est pas du tout de la détermination." ©BELGA

Si les parties civiles et l’avocat général soutiennent l’accusation d’assassinat, pour les avocats de l’accusé, Steven Di Salvo, l’histoire est bien différente. "Ça fait une semaine qu’on parle et qu’on débat autour de cette question, entame Me Christophe Van der Beesen en s’adressant aux jurés de la cour d’assises de Liège. Votre mission à vous sera de trancher. Oui, il a tué son ex-compagne. Ce n’est ni contesté, ni contestable. Vous devez maintenant trancher s’il s’agit d’un acte prémédité ou non. Avait-il l’intention de la tuer ? Oui, mais ce n’est pas de la préméditation. Si on a une personne convaincue et qui sait ce qu’il va se passer, est-ce que vous pensez que vous dites au revoir aux enfants comme d’habitude en disant “À ce soir” ? Ce n’est pas révélateur. Rien ne permet de démontrer qu’il y avait une quelconque préméditation. Il a envoyé un message à un ami à 13 h 35 en lui disant qu’il était en train de discuter avec Jessika. On sait donc qu’il y avait bien une discussion entre les deux."

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