Meurtre de Jessika Oliveira De Melo "C’est tragique ce qui lui est arrivé mais ça ne m’étonne pas"

La salve de témoignages s’est terminée avec la première compagne de Steven Di Salvo.

 La première compagne de l’accusé le décrit comme une personne intelligente mais jaloux, possessif et violent.
La première compagne de l’accusé le décrit comme une personne intelligente mais jaloux, possessif et violent. ©BELGA

Steven Di Salvo est décrit par ses proches comme une personne calme et réservée. Mais pour son ex-compagne et la maman de sa première fille, l’histoire est tout autre. Elle le présente comme quelqu’un d’intelligent mais de jaloux, possessif, violent, plus intéressé par les jeux vidéo que par l’éducation de leur fille. Cette ex-compagne ne s’est pas présentée devant la cour d’assises mais la présidente, Annick Jackers, a fait la lecture de son audition datant du 7 juillet 2020. "J’ai rencontré Steven pour la première fois au centre pour adolescents obèses Clairs Vallons en 2009 et très vite nous sommes sortis ensemble. Pendant l’année où nous étions ensemble au centre tout s’est bien passé. On avait ensuite conclu que j’aille vivre chez sa maman puis que nous prenions un appartement tous les deux à Berloz. Sa maman avait été très présente pour moi car j’avais des problèmes avec mon papa et j’ai été émancipée lorsque j’avais 15 ans. Rapidement, je suis tombée enceinte. Je voulais garder l’enfant. Steven ne m’a pas demandé d’avorter mais il ne s’est pas préoccupé de ma grossesse. Il était plus intéressé par ses jeux vidéo. Après 1 an et demi de relation, il a commencé à devenir jaloux et possessif." La Carolorégienne a alors expliqué quelques épisodes pour témoigner de la violence de son ex-compagnon. "Quand notre fille avait 6 mois, il l’a poussée du canapé et j’ai juste eu le temps de la rattraper. Il m’a répondu “ de toute façon si elle tombe ce n’est pas grave, elle peut mourir ”. Il était très violent. Il m’a déjà fracturé la pommette en me frappant au visage. Il me battait sans aucune raison. Je n’ai jamais déposé plainte. Il aimait également me menacer avec des couteaux à hauteur de ma gorge ou de ma poitrine. Il m’avait aussi entaillé la main parce qu’il avait perdu à la PlayStation. J’avais tellement eu une enfance difficile que je me disais que s’il me tuait, ce n’était pas grave."

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