Procès de Steven Di Salvo: "Il avait tué son chiot à coups de pied et de poing"
Les amis de Steven Di Salvo ont dénoncé les faits de violence qu’il a eu envers son chiot. Il l’avait tué à coups de pied.
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/DO6IL4BTJJHVJIJOJWVXIPLA7E.jpg)
Publié le 16-03-2023 à 20h40 - Mis à jour le 16-03-2023 à 20h41
:focal(545x386:555x376)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/26GMORGQ4BGUBKVNC77CHU6VTE.jpg)
Les témoins se sont à nouveau succédé ce jeudi devant la cour d’assises de Liège. Absents de l’audience, les amis, parrain et marraine de deux des enfants de Steven Di Salvo, ainsi que Jessika Oliveira De Melo, ont livré leurs témoignages par la voix de la présidente, Annick Jackers. "Le couple semblait heureux, déclare le couple de Berloziens. Jessika avait l’air douce, gentille et respectueuse. Lorsqu’ils nous ont demandé de devenir le parrain et la marraine des deux plus jeunes, ça nous a rapprochés."
Les deux amis, vivant eux aussi à Berloz, notent également que l’accusé avait l’air amoureux mais qu’il se montrait toujours jaloux et possessif. "Jessika n’avait pas beaucoup de vie sociale, rapporte la marraine. Un jour, je lui ai proposé d’aller faire un tour ensemble et Steven a tout de suite répondu qu’il en était hors de question. Jessika a rigolé nerveusement. Ça m’a rappelé son comportement avec sa première compagne." Le couple d’amis connaissait en effet bien la famille de Steven Di Salvo et avait déjà côtoyé sa première petite amie. "Elle se plaignait d’être battue mais je n’ai jamais rien vu, précise la Berlozienne. C’est possible qu’ils se frappaient mutuellement car la situation était souvent tendue. Ils consommaient tous les deux du cannabis et leur fille y était souvent exposée."
"Steven ne faisait pas grand-chose pour aider la famille"
Le couple se rappelle également d’un fait qui les avait fortement marqués, toujours avec sa précédente compagne. "Nous étions parties au marché de Waremme entre filles. Steven était fâché que sa compagne soit partie sans son accord. À cette époque, ils avaient un chiot et il avait fait pipi dans la maison en notre absence. Lorsque nous sommes revenues, nous avons vu des traces de sang un peu partout dans la cuisine. Il nous regardait en faisant “non” de la tête et en disant qu’il ne savait pas ce qu’il s’était passé. Il l’avait tué à coups de pied et de poing." La compagne en question l’avait quitté quelques semaines après cet incident. "On n’a jamais vraiment su pourquoi. Elle a coupé les ponts avec tout le monde. Il était très mal et disait qu’il voulait se suicider. Je pense que c’était plus un appel à l’aide."
Toutefois, le couple d’amis assure qu’ils n’ont jamais vu de comportement violent de la part de Steven Di Salvo envers Jessika Oliveira De Melo… avant les faits qui lui sont reprochés. Les amis gardaient les deux plus jeunes enfants lorsqu’ils ont appris que le Berlozien de 30 ans avait tué Jessika. "On n’aurait jamais pensé que Steven puisse faire du mal à Jessika. Elle ne se confiait pas beaucoup mais elle m’avait déjà parlé des problèmes financiers. Steven ne faisait pas grand-chose pour aider la famille. Elle était venue pendant le confinement ; elle était à bout. Elle ne sortait plus du tout. Elle me disait qu’elle voulait partir mais je ne pensais pas que l’histoire aurait pu en arriver là." Depuis, le couple ne désire plus avoir de contact avec l’accusé.