39 jeunes Anthisnois s’envoleront mardi pour se confronter à l’histoire des camps d’Auschwitz et Birkenau
De jeunes Anthisnois s’envoleront ce mardi à destination de la Pologne, à la rencontre de l’histoire d’Auschwitz et Birkenau.
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Publié le 28-04-2023 à 17h30 - Mis à jour le 28-04-2023 à 17h32
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L’enfer des camps nazis: une quarantaine de jeunes de 16 à 23 ans, tous d’Anthisnes, s’envoleront mardi pour se confronter à ce chapitre parmi les plus terribles de l’histoire de l’humanité. Tous quitteront leur charmant village, destination la Pologne. Le but ? Visiter les tristement célèbres camps de concentration, d’extermination et de travail d’Auschwitz et Birkenau. Une immersion dans le système concentrationnaire du troisième Reich qui risque bien de marquer leurs esprits.
Ce voyage de quatre jours est organisé par la Commune, avec la complicité des Territoires de la mémoire. "Anthisnes fait partie du réseau des Territoires de la mémoire (NDLR: depuis une vingtaine d’années), explique Cédric Boonen, délégué pédagogique de l’association. Ce type de voyage, on l’organise avec les Communes mais aussi avec les écoles, associations, maisons de jeunes et même avec des groupes d’adultes. Notre objectif, c’est de créer un cordon sanitaire pédagogique."
C’est la quatrième fois qu’est organisé ce voyage avec de jeunes Anthisnois. "La première fois qu’on l’a fait, on avait associé les associations patriotiques, se souvient l’échevin Toni Pelosato. Ils sont malheureusement décédés depuis mais notre logique reste d’assurer un travail de devoir de mémoire, avec une approche éducative. Surtout face à la montée des extrémismes, de droite tout particulièrement."
Les 39 jeunes seront accompagnés et encadrés par deux délégués pédagogiques des Territoires de la mémoire et de l’échevin, donc, mais aussi du conseiller communal Aimé Closjans et de la conseillère du CPAS Line Jadot. Le bourgmestre, Marc Tarabella, devait également accompagner le groupe. "Mais quand il est apparu qu’il ne pouvait pas quitter le pays, on a dû trouver quelqu’un pour le remplacer." C’est donc la jeune conseillère de l’action sociale de 28 ans qui a été choisie.
Des passeurs de mémoire
Après le voyage, la Commune proposera aux jeunes de devenir des passeurs de mémoire, mais sans obligation. "On verra si certains se portent volontaires mais l’idée est d’avoir quelques passeurs de mémoire en vue d’aller faire des animations de sensibilisation dans les écoles maternelles. La dernière fois, une dizaine s’était proposée."